Peu présent sur ce site, il m'a fallu réinitialiser mon mot de passe pour pouvoir apporter mon témoignage sur cette série sans saveur. A la Dewey, je ne m'attendais à rien et je suis quand même déçu. Ou plutôt dépité. Hébété. Commençons.
Les personnages sont insipides, du "héros", musclé comme un Dieu pour avoir fait le manoeuvre un été, qui ne perd pas une occasion de fourrer sa langue n'importe où, à la pimbêche rousse sans âme, que c'est la méchante alors bon elle est méchante. Tout de même, mention spéciale au meilleur ami gay, qui lui non plus ne déroge pas à la règle et reconnait consciemment participer à son archétype bien poncé. Et se permet même une lourdeur infinie avec son coup de coeur de coup de queue ; que demander de plus?
Tout le monde est beau et la Terre tourne autour d'eux ; la ville n'existe qu'au travers de ces pimpants adolescents et leurs parents, qui se connaissent tous pour ne pas trop agrandir leur secte étriquée et notre concentration limitée. Des intrigues téléphonées, où dans un épisode l'un déteste l'autre et celui d'après tout est oublié, aucune constance, on sait à qui faire confiance et qui détester, ce que vaut chacun, il n'y a aucune surprise ni originalité.
L'intervention de la bande dessinée d'origine s'arrête aux noms des personnages, et le reste est cuit dans le bon gros moule bien classique, celui bien usé avec l'arrière goût métallique, mais ah que on a appris à faire qu'avec celui là, alors ingurgite et tais toi. Ne reste plus qu'à déposer la cerise de la médiocrité sur ce gâteau bien fade.
Une étoile de plus pour peut être les acteurs qui, somme toute, jouent mal, mais mal comme il faut.