(Rédigée après visionnage de la saison 1)
1) Vous réviserez votre danois, ce dont vous avez bien besoin.
2) Vous découvrirez des personnages très attachants et auxquels on s'identifie vraiment, pas les personnages parfaits offerts par les équivalents états-uniens (oui Secrets and Lies US, c'est de vous que je parle). Ici, la détective porte de gros pulls en laine, rencontre des difficultés dans sa vie de famille... Pour moi, et là je fais une infidélité à Broadchurch, le binôme Lund-Meier est un des meilleurs binômes de détectives du petit écran.
3) Vous serez embarqués dans un whodunnit de 20 HEURES pour la première saison ! Oui, c'est long, et on est bien loin de l'intrigue concentrée et percutante de la première saison de Broadchurch MAIS cela permet justement à l'intrigue de se poser, de développer les personnages. Difficile, dans ces conditions, de pratiquer le binge-watching avec The Killing, mais attention aux cliff-hangers !
4) The Killing, c'est un thriller policier, mais dont l'enquête vient interférer avec la campagne électorale pour la mairie de Copenhague, et l'enquête et la campagne évoluent en parallèle (et plus). En exagérant un peu, the Killing, c'est un peu Broadchurch meets House of Cards.
5) Vous serez, si vous l'acceptez, menés par le bout du nez pendant vingt épisodes. C'est le principe du whodunnit, mais c'est ici bien fait, suffisamment pour retourner nos certitudes et pour m'accrocher définitivement à l'intrigue et au personnage principal, Sara Lund.
J'espère que mon enthousiasme aura été suffisamment communicatif pour vous convaincre. Bon visionnage !