Fascinant, prenant, merci à Diego Luna. Merci pour ce jeu.
Il porte le personnage à un niveau rare dans une série de science-fiction.
Son interprétation donne de la densité à chaque scène, de la tension à chaque silence. L’ambiguïté sur la Force, le destin, l’intuition… tout est suggéré sans être jamais explicité. C’est une œuvre de mise en place. Une lente montée en puissance, une mécanique bien huilée vers ce que sera plus tard la mise à mal de l’Étoile de la Mort par Luke Skywalker.
Mais Andor ne se contente pas de servir l’univers Star Wars. Jamais une série de science-fiction ne m'avait autant fait réfléchir sur la politique de mon pays et du monde.
Elle interroge en profondeur : l’humanisme contre le fascisme, les dérives d’un ordre trop strict, trop établi, la répression, le contrôle, l’oppression légale. La série pousse à la réflexion sur les révoltes, les révolutionnaires, ceux qui n’acceptent pas. Elle met à nu la complexité morale du soulèvement.
L’épisode 10 de la saison 2, c’est celui qui m’a motivé à écrire.
Il incarne tout ce que la série réussit : tension dramatique, enjeu moral, personnages au bord du gouffre. Toute la relation parfaitement réussie entre Luthen et sa protégée, les chemins croisés, les répétitions de motifs entre la saison 1 et la saison 2… mais on ne s’en lasse pas.
Enfin, Andor réussit un tour de force inattendu : renaissance de l’envie de voir Rogue One grâce à cette série qui sauve la franchise Star Wars.
Elle redonne espoir. Merci au réalisateur. Merci de faire ça pour cet univers. Merci for the new hope.