Félin pour l'autre

En préambule, il faut prendre un peu de recul avec l'anime. J'ai attendu un peu avant de coucher quelques mots sur celui-ci, car même s'il a de mauvais côtés, il en a quelques uns qui pourraient compenser les grosses lacunes de l'anime.

Ceci dit, parlons un peu plus en détail de cet anime où les chats sont omniprésent (le miaulement pour changer de scène pourrait devenir un son qui hantera vos nuits, pensez-y).

Naoto Hachiouji (qu'on appellera senpai tout le long de l'anime et de la review rapide) se fait tous les jours harceler, "chauffer" par une élève d'un an plus jeune, Hayase Nagatoro. Celle-ci, plutôt jolie et populaire, prend un malin plaisir à se moquer de lui depuis que, un jour à la bibliothèque, elle a lu par hasard une des créations de senpai qui est un bon artiste (il fait partie du club d'art). Cet amusement à sens unique va pourtant se changer en quelque chose de plus flou et de moins cringe...

On va faire court pour parler de l'anime, je ne crois pas qu'il soit nécessaire d'aller dans le détail.

Les points faibles de l'anime:

• le scénario est relativement pauvre pour une romcom, il ne se passe que la même sempiternelle scène dans la salle d'art avec des variantes mais...


• le protagoniste est un poltron sans intérêt


• pas de developpement des autres personnages


• tout est prétexte à montrer les atouts féminins (en même temps l'anime cherche à combler son public...)


• trop court! Et oblige à appliquer la règle des trois épisodes ("si au bout de 3 épisodes un anime ne présente toujours aucun intérêt, il faut le drop"). car l'anime mets du temps à sortir de son côté malaisant

Les points forts de l'anime:

• ... mais ça a l'avantage de faire ressortir les bons côté de l'histoire, là où Nagatoro "grandit" et commence à comprendre que parfois, elle maltraite son propre cœur plus qu'autre chose.


• l'opening est top, très bien illustré et avec une musique qui envoie du pâté en croûte. L'anime est plutôt réussit graphiquement.


• le doublage est excellent, avec l'espèce d'intonation bien malaisante employée par Sumire Ueseka (elle jouait Angela dans Carole & Tuesday, comme quoi y'a pas de hasard)



• 2-3 fulgurances dans l'écriture en terme d'émotion (quasi uniquement avec le personnage de notre cinglée à barrette.

  
  

  Conclusion

Bien entendu, tout cela n'engage que moi comme d'habitude. Au final, j'ai passé un bon moment mais rien qui ne me fera revenir sur l'anime (ni même sur le manga). En qualité pure, on est assez loin des références en RomCom, mais vu la tripoté de ce genre qui sortent en ce moment (entre les quintuplés, Kaguya-sama: Love is War, Kanojo mo Kanojo et j'en passe...) c'est difficile de considérer que Ijiranaide, Nagatoro-san soit un anime à voir. Disons que si vous avez épuisé le lot de comédie romantique référence (Kaguya-sama, Toradora...) et que vous êtes prêts à ne pas lâcher après les premiers épisodes, vous pourriez bien apprécier ce petit voyage un peu bizarre, mais qui ne vous fera que passer un bon moment sans vous marquer.