Attypique et bien rythmé.

Baccano... Il a fallu du temps pour que je m'y mette : des gangsters en animes ? Bof... Après une première tentative arrêtée à l'issue du premier épisode (je ne sais plus trop pourquoi) sans me laisser un souvenir impérissable, voilà que je me suis fait la série en trois soirs, restant éveillé jusqu'au milieu de la nuit malgré le boulot du lendemain. Pourquoi ?

L'aspect choral d'abord. On suit une floppée de personnages qui ont chacun leur caractère bien défini. Certains sont des clichés de l'anime (Claire, Vino...) d'autres de bonnes trouvailles (Jacuzzi) mais tous ont leur intérêt, leur regard sur la vie et les événements. Pas de personnage principal comme le dit si bien le directeur adjoint, juste des vies qui se croisent.

La construction de l'histoire. Enfin des histoires. On a non seulement plusieurs points de vues, mais aussi plusieurs années, avec parfois le changement brutal d'époque. On s'y perd un peu pour mieux s'y retrouver, ça tient en haleine, c'est brouillé juste ce qu'il faut.

Le rythme. Ah oui, une chose est sûre, on ne s'ennuie pas. Passé les premiers épisodes qui servent à donner l'ambiance et à présenter les personnages, plus une minute de repos. Les événements s'enchainent si bien que l'épisode se termine rapidement et en même temps parait plus long que les 18min (hors génériques) qu'il dure. Et on finit par lancer le suivant.

La musique. Que serait un anime sans musique mémorable ? Ici je retiens au moins l'opening et une musique un peu stressante qui colle si bien au suspens. Mais l'ensemble est réussi, je vais surement m'écouter l'OST bientôt.

Bon aller quelques bémols tout de même : les premiers épisodes qui perdent beaucoup le spectateur pour mieux le reprendre. Et les derniers (14-16) qui servent un peu à rien. Une sorte d'épilogue un peu long avec l'ajout d'un nouveau personnage totalement raté, la disparition de certains (Lua ?). Non vraiment, l'épilogue est le bienvenu pour certaines histoires, mais ça tenait en un épisode, pas trois. Voilà la perte d'étoile, on était proche de la perfection.