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Successeur spirituel de "Band of Brothers", "The Pacific" nous narre les mésaventures de trois marines, Eugêne B. Sledge, Robert Leckie et John Basilone, jeter au coeur d'un des fronts les plus brutaux de la seconde guerre mondiale.

La guerre dans le pacifique revêt la particularité d'avoir été livrée par des soldats qu'un mélange de culture et de peur réciproque menait à une férocité insoutenable. Racisme, aliénation, désir de revanche ont donner a plein. Des deux côtés, les prisonniers sont rares, et la reddition n'était pas une option. Ce n'est que la moitié d'un hasard si la bombe atomique fut utilisée sur le Japon et non pas sur l'Allemagne.

Alors, est-ce que The pacific vaut sont prédécesseur ?

Presque !

The Pacific a d'excellente qualités, visuelles et dramatiques. Les personnages sont intéressants, sinon attachant, les combats sont spectaculaire et l'historicité des principaux événements historiques est respectée.

Vous y êtes, les balles siffle, les obus explosent, la mort fauche de tout côté, et vous vous prenez a comprendre pourquoi personne ne fait de prisonnier. Comme dans le soldat Ryan, on se surprend a craindre les scène des combat autant qu'à les anticiper tant l'horreur est bien retransmise.

La performance des acteurs, notamment Rami Malek, Joseph Mazello... et en fait un peu tout le monde, est vraiment très bonne. Les personnages sont tous bien plus fouillés qu'il n'y parait, et évoluent tout au long de l'histoires.

Mais alors, pourquoi, selon moi, "The Pacific" n'arrive pas au niveau de "Band of Borthers" ?

Le traitement de l'histoire est en fait là ou le bas blesse : The pacific n'est pas une oeuvre originale. Elle est essentiellement tirée de "Helmet on my Pillow" et de Robert Leckie, et de "With the old breed" de Eugene B. Sledge, sans compter la biographie de John Basilone.

Ce sont les trois fils narratifs que l'on suis au cours de cette mini-série de luxe, et cela explique pas mal de chose au niveau de la qualité du rythme de cette série, qui n'est pas aussi lécher et entraînant que son prédeccesseur spirituel, "Band of Brothers". N'étant pas lié entre eux, et les trois oeuvres n'ayant pas le même rythme, il était facile de tomber dans le piège d'un côté décousus, et le réalisateur est, hélas, tombé dans le piège !

Autre piège, celui d'offrir une romance aussi fictive que relativement inutile, surtout que le matériaux de base est loin d'être aussi romantique, mais finalement tout aussi humain.

Ce qui est paradoxal, c'est que certains personnages, comme SNAFU, sont en fait des personnages "composites" crée a partir de multiples autres individus tirés des mémoire de Sledge, mais très honnêtement, s'agissant d'une adaptation, et cette dernière étant réussie, on peut difficilement faire les difficiles. En fait, il donne à voir toute la difficulté de faire une adaptation réussie.

La trame narrative est de faite, ultra classique, mais décousue et souffrant au niveau du rythme, mais ne tombe jamais réellement dans la médiocrité. Je passerais sur le côté patriotique qui à le mérite de ne pas être trop présent dans cette série. (En comparaison avec certaines autres...)

En bref, "The Pacific" échoue a atteindre la qualité de "Band of Brothers", mais reste finalement un très bon programme en soi.
Madghast
7
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le 13 déc. 2014

Critique lue 452 fois

Madghast

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