Grosse déception !
Trop d'un peu de tout, de pas-grand-chose et pas assez de lumière, c'est quoi ce filtre ?
Bateman en gars décontract à la dégaine de clodo, parce que ça fait plus mieux. Un gros lourd qui fout le bordel partout où il passe, ses mimiques, son jeu, c'est limite gonflant. Jude Law légèrement bodybuildé, au front qui s'agrandit de plus en plus, son frère, se débat lui avec son espèce de restau pour bobos new-yorkais. Je filerais tout juste à mon chat ce qui est très brièvement présenté dans les assiettes au premier épisode.
L'écriture est déterminée à faire prendre les décisions les plus connes à nos deux garçons.
On ne s'attache ni à l'un ni à l'autre, on les suit sans se préoccuper de ce qui leur arrive, ils sont antipathiques et cons, chacun dans leur genre, et avoir de l'empathie pour des cons c'est pas facile, surtout par les temps qui courent, vu que la planète n'est pas en manque.
Une vieille recette avec un condensé de tout ce qu'on a déjà eu à bouffer cent fois à la cantine. Pour patienter on vous présente le dessert à l'apéro et ça va être long. Un duo d'imbéciles poursuivis pour une dette de jeu, l'un, censé être responsable, l'autre, accro, irrécupérable, qui n'a de cesse que de pourrir la vie du premier, qui le cherche bien. Pléthore d'intrigues secondaires, pour partie inutiles, de personnages, idem, des longueurs...pour faire plus long, des flashbacks, des comportements absurdes, un zest de quotas imposés...pour faire plaisir, des grosses ficelles, des fucks et puis voilà, ça fait une série de plus.
Un conseil, vérifiez l'état des piles de la télécommande.