Breaking Bad
8.6
Breaking Bad

Série AMC (2008)

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"Bordel, mais dans quoi, tu m'embarques, Bibiche !"

Comment démarrer une critique négative d'une série dont les deux seuls péquenots au monde à ne pas avoir aimé, c'est Moi et L'Unanimité - et encore le deuxième, c'est parce que je l'ai kidnappé. Hum... Je démarre donc cette petite diatribe de façon tout à fait... pas sereine ! J'entends déjà la foule préparer la place de grève. Nous allons donc y aller gaiement : Tant qu'à se faire immoler, autant que ça pète le feu !

Avant de commencer les hostilités, je me dois de préciser - dans ma condition de juge subjectif de l'opposition - je n'ai pas eu le courage d'aller au delà de la deuxième saison. J'ai bien vu des morceaux d'épisodes par ci, par là, mais rien qui m'ait donné envie de reposer mon séant pour reprendre le visionnage.

Bien. Je me lance ! Il y a différents points qui me rendent cette série parfaitement insupportable :

Petit Un - L'Ambiance.
Je trouve l'ambiance de cette série terriblement glauque et malsaine. Je n'ai pas une once de sympathie pour les personnages de cette série. Soit ils sont complètement vils, mesquins, voire foncièrement mauvais. Soit ils sont complètement stupides et entre deux possibilités qui s'offrent à eux, choisissent toujours l'option la plus désastreuse pour eux. Le héros - si on peut appeler ça comme ça - est un connard fini. Je veux dire, dans mon monde de bisounours, on a rien contre les anti-héros ou les méchants, mais il n'y a jamais de personnalités complètement noires. C'est d'ailleurs la beauté de l'humanité, pas de manichéisme - personne n'est que le bien ou que le mal. La personnalité est toujours une mécanique complexe emplie de rouages couvrant une palette entière. Sauf ce mec ! Sérieusement ! Il n'y a pas une micro parcelle d'humanité en lui. En soit, je ne peux pas dire qu'il manque de profondeur ou qu'il sonne faux - c'est d'ailleurs l'une des raisons d'un 3 plutôt qu'un 1 - Non ! Il est extrêmement bien construit sauf qu'il renferme en lui tous les travers, toute la noirceur, tout le moche sans jamais aucune seconde de répis... Parfois on espère, et bim, il rechute ! Mais voilà mon palpitant est incapable de s'abandonner à tant de glauquitude. Même pas cap.
Je pourrais pousser plus loin mon avis de Bisounours Arc-en-ciel, mais je pressens déjà une grande incompréhension devant ma grande sensiblerie...

Petit Deux - Le Guronsan est fourni avec la série ?
Ici, je pense que je fais juste face à une incompatibilité de styles. Je trouve la série excessivement lente et du coup très très chiante, mais si j'essaie de prendre un peu de recul, rien ne me choque. J'ai pas été gênée par une discordance scénar/rythme, donc c'est juste moi qui n'ai pas su m'abandonner à cet univers. Et certainement, je pense, en grande partie à cause du Petit Un.

Petit Trois - Ce détail qui ne peut construire une opinion mais qui dés le départ souille la rencontre.
Le père de Malcolm restait, reste et restera le père de Malcolm. Bordel !

Bref... J'ai mis 3 parce que la réalisation est excellente, les personnages sont travaillés, le scénar est original et que je ne saurai m'abandonner à mon simple dégoût.

Après comme je le disais à Bibiche, je pourrais aussi me contenter d'un :

Trois possibilités :
- Soit j'ai des goûts de merde
- Soit j'ai un grand esprit de contradiction
- Soit 99% de la population a des goûts de merde

Perso, je préfère la troisième option ! Mais bon, je suis pas bégueule, je laisse une opportunité aux trois ! ^^
Chateign
3
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le 22 janv. 2015

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