Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.

Breaking Bad
8.6
Breaking Bad

Série AMC (2008)

Voir la série

Seconde révélation télévisuelle pour moi, j'aime autant vous dire que je suis devenue accro à Breaking Bad au bout du premier épisode.

Véritable pendant négatif du Hal de Malcolm in the middle, Walter White, héros de la série, va littéralement se "révéler" et changer de couleur, à l'instar de la méthamphétamine bleue qu'il fabrique.

Walter White, presque transparent, va se troubler et s'affirmer (aux yeux de sa famille, en particulier) lorsqu'il apprend qu'il est atteint d'un cancer. Il va alors mettre à profit ses talents de chimiste et s'associer à un petit dealer de bas étage, Jesse Pinkman, afin d'assurer à sa progéniture une vie confortable après sa mort.

Et "Monsieur Blanc" et "Monsieur Rose" ne vont pas y aller de main morte. Breaking Bad, c'est trash, c'est violent, c'est sanglant. Certains épisodes offrent néanmoins des moments d'accalmie, proches du huit-clos, mais uniquement pour "travailler" la relation qui unit ces deux-là.

Car, le duo White/Pinkman est ce qui me semble le plus intéressant dans cette série. Tour à tour pieds nickelés (ils se sortent souvent in-extremis de situations particulièrement dangereuses) et Itchy et Scratchy (ils s'en mettent plein la tronche), une espèce d'inter-dépendance va se créer entre les deux au fil des épisodes. Pourrait-on parler de relation paternelle ? Je pense que oui. D'ailleurs, White se présente une fois comme le père de Pinkman, et comme son oncle également.

Pinkman est le mauvais fils, l'illégitime, le pendant négatif (encore un) de Walter Junior (bon et "vrai" fils de White).

Ces jeux de miroir fonctionnent avec d'autres personnages : White et Schrader, son beau-frère, par exemple. Ce dernier est un agent fédéral de la DEA...

Breaking Bad martyrise ainsi de manière constante la frontière morale entre ce qui est bien et ce qui ne l'est pas, la légalité et l'illégalité, la légalité et la légitimité. Et c'est ce qui en fait une série absolument extraordinaire.

Non, franchement, ça déchire sa race !


palouka
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes J'éduque ma progéniture avec de vraies valeurs familiales et

Créée

le 19 sept. 2011

Critique lue 1.7K fois

39 j'aime

12 commentaires

palouka

Écrit par

Critique lue 1.7K fois

39
12

D'autres avis sur Breaking Bad

Breaking Bad
Hypérion
9

Cristallisation de la crise

Breaking Bad c'est, au sortir du visionnage de cinq saisons exceptionnelles, une superbe série noire, glauque, remarquablement écrite, qui cristallise en un seul personnage, Walter White, tous les...

le 21 oct. 2013

217 j'aime

32

Breaking Bad
YellowStone
10

Growth. Decay. Transformation.

Je considère Breaking Bad comme la toute meilleure série que j'ai pu voir, ni plus ni moins. Elle occupe donc logiquement la première place de mon Top 10, et mérite bien que je lui consacre le temps...

le 25 janv. 2013

213 j'aime

29

Breaking Bad
Vincent-Ruozzi
10

Le Crabe aux pinces d'or

Breaking Bad : 5 saisons haletantes, 62 épisodes de bonheur, des dizaines d’heures sacrifiées pour la bonne cause, une série culte. C'est certainement la série avec l’anti-héros le plus charismatique...

le 6 mars 2015

111 j'aime

23

Du même critique

Malcolm
palouka
10

Dithyrambe

Malcolm in the middle est ce qu'il m'est arrivé de mieux à la télévision. Je sais bien que dans cette série, tout est dans l'exagération, l'extravagance, voire l'invraisemblance totale. Non seulement...

le 19 juin 2011

58 j'aime

6

LOL (Laughing Out Loud) ®
palouka
1

SOS

Un "grand" film sur la toxicomanie et ses ravages chez les "jeunes". En revanche, à 40 ans, avec un baccalauréat et une maîtrise d'archi, on peut quand même fumer des pétards. Ce doit être le cas de...

le 27 nov. 2011

57 j'aime

9