"Dear Hongrang", c’est le genre de série qui, sur le papier, a tout pour plaire : un retour mystérieux, des secrets de famille, un soupçon d’amour interdit, et des tenues d’époque qui claquent. Et pourtant… j’en suis ressortie avec un goût de “tout ça pour ça”.
Je ne vais pas mentir, j’étais curieuse. Et puis y avait Lee Jae-wook – que j’avais adoré dans "Alchemy of Souls". Ici, il fait le job, surtout dans les scènes de combat où il assure grave. Mais côté émotions ? J’ai eu l’impression qu’on lui avait demandé de rester coincé entre le mode “noble torturé” et “je fais semblant de me souvenir”. Résultat : ça manque de relief.
La romance ? Mal embarquée dès le départ, et mal gérée jusqu’au bout. On est censé ressentir une tension, une tragédie, un truc… mais c’est fade. Très fade. Comme un thé tiède oublié sur la table. Et c’est dommage, parce que visuellement c’est propre, la musique est soignée, et les moyens sont là.
Alors oui, c’est joliment emballé. Oui, ça aurait pu marcher. Mais non, l’écriture ne suit pas. On passe d’un événement à un autre sans vraie montée dramatique. J’ai regardé jusqu’au bout, en espérant un sursaut, un twist, quelque chose qui donne du sens… mais rien n’a vraiment vibré.