Jason Momoa, co-auteur du projet, voulait rendre hommage à ses racines hawaïennes en signant une grande fresque historique autour de l’unification du royaume d’Hawaï au XVIIIᵉ siècle, au moment où débarquent les colons occidentaux.
Sur le papier, la série avait tout pour séduire : traditions, croyances, mode de vie méconnu du grand public… et un vrai regard sur la colonisation. Ambition d’autant plus louable qu’elle est principalement jouée en langue hawaïenne.
Les promesses rappelaient le souffle épique de "Shōgun "(que j'avais noté 9) magistral drame du Japon féodal.
Mais la comparaison s’arrête là.
À l’écran, la série s’enlise dans ses palabres interminables, s’étire en longueurs et finit par lasser.
Ce qu’on retiendra , hélas, ce sont surtout des éclats de violence brute lors de scènes de combat parfois réussies.
Un projet noble dans l’intention, mais perfectible dans l’exécution