Jambe cassée et leçon de vie. Le retour de Daniel San Ku Kai et de Johnny Lawrence.

Au royaume des "reboots" made in les années 80, difficile de trouver son bohneur entre un épisode de V sans charme et un autre de Charmed sans Alyssa Milano. Et bien, pas cette fois-ci puisque dans cette série qui - 30 ans après les premières aventures de Daniel Larusso et son orchestre, reprend la rivalité entre celui-ci et son ennemi de toujours le méchant ultime Johnny Lawrence - arrive à allier le côté bonne nostalgie qu'on en veut ( pas le souvenir d'un autre "revival" 80's qui le faisait aussi joliment d'ailleurs ) au mérite de vouloir présenter des histoires qui tiennent la route ainsi que des personnages qui sont attachants et qui montrent un minimum de développement.

Il y'a de l'amour là-dedans.

Alors attention, il y'a de la facilité à certains moments, et cela conserve un parfum de teen-movie faut pas s'attendre à du Jean-Luc Godard ou du Michael Bay, mais ça présente du ( très ) bon moment, du recul sur toute l'imagerie de la série et une histoire qui se laisse suivre, en particulier tout ce qui tourne autours du perso de Johnny Lawrence - mention à William Zabka pour son interprétation, ainsi que pour son côté anti-politiquement correct, du genre à mettre ses pieds où il veut, et souvent dans la gueule - pour lequel un fort degré d'empathie s'immisce d'épisodes en épisodes.

En gros, c'était bien.

Cobra Kai Never Dies ( ou un truc du genre. )