Il est probable que certains n’accrochent pas immédiatement à cette série, étant donné que pas mal d'épisodes se résument un peu à une chasse aux primes et des moments de solitude pour les personnages (même s'ils font évoluer les personnages et le scénario).
Cependant, l'histoire suit quand même son petit chemin pour nous ramener vers son intrigue principale. Il n'y a pas d'éléments qui se perdent.
Ce que j'aime énormément : les personnages.
La plupart ont tous une histoire, un passé. Ils ont aussi leur caractère, tantôt insupportable, tantôt attachant ou impressionnant. Ils sont bien amenés, connaissent une évolution. Il n'y a pas vraiment d'artifices, pas de relations mal écrites. Ils semblent vivants.
Il y a tant de choses qui fonctionnent à merveille dans Cowboy Bebop : l'univers rétrofuturiste dégradé, l'ambiance qui s’en dégage (un très bon équilibre entre action, humour, mélancolie, solitude), la musique de Yoko Kanno qui est une bénédiction (je pèse mes mots), les sous-intrigues, les thématiques abordées et certaines relations.
Sans oublier bien sûr la multitude de références à la culture populaire.
Si je devais résumer Cowboy Bebop : c'est le voyage initiatique de trois chasseurs de prime, poursuivis par leur passé, qui doivent décider de ce qu'il adviendra de leur avenir. Ils se disent détachés les uns des autres mais semblent reliés par le destin. Ils forment une famille et le Bebop est leur maison.
Je savais un peu à quoi m'attendre, vu que je bouffais les analyses du Fossoyeur et du Nexus 6 il y a quelques années, et je ne suis pas déçu. Cela a répondu à mes attentes et cela va même devenir une source d'inspiration avec le temps.
Je vous le conseille. Une expérience vraiment chouette.
Ah et prochainement un retour sur « l’adaptation » de Netflix (et peut-être le film) !