On vous a déjà parlé du meilleur générique d'anime de tous les temps ? Des japonais qui ont du goût en musique il doit en exister une vingtaine dans tout le pays. Coup de bol pour nous, ils font tous partie des Seatbelts, le groupe à l'ouvrage pour la (dantesque) B.O. de l'anime. Pas le meilleur groupe du monde, mais assez bon pour être responsable de la bonne moitié de l'ambiance de la série.
L'autre moitié c'est évidemment les personnages, une bande de chasseur de primes sur un vaisseau crasseux. Entre le romantique tête brulée, l'ex flic casanier, la femme fatale emmerdeuse (Faye Valentine ou la seule femme virtuelle à qui tu paierais un verre, juste pour le plaisir de te faire rembarrer), la gamine surdouée et le chien (bon peut-être pas le chien), toute une bande de stéréotypes du genre suffisamment bien écrits pour que ça passe comme une lettre à la poste. Ils sont plus souvent dans la merde que plein aux as. Et malgré des attitudes de branleurs je-m'en-foutistes, ils sont pétris de bonnes intentions.
Le reste : un univers bien foutu. Un système solaire miteux où règne mafieux, politiciens véreux et agences gouvernementales pourries. Soit un western, les années 70 et 80, le jazz, le blues, l'Amérique, la pop culture, le cinéma de l'age d'or hollywoodien et tous un tas de références intelligentes et bien trouvées mélangées au shaker. La série ne manque pas d'humour mais peut très bien se permettre de faire des épisodes sublimes et déchirants, comme les tous derniers épisodes. Les couleurs ont peut-être pris un coup de vieux mais ça ne fait que renforcer le charme retro de la série.
Et c'est sûrement à cause de ça que j'ai vu Firefly. [Ça c'est de l'update de fou]
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