Dark Matter nous invite à explorer le « principe de superposition quantique ». Présenté comme ça, ça peut faire fuir. En fait, ce concept suggère qu’il y a possiblement des réalités alternatives qui existent simultanément. Et donc, une myriade de versions de vous, de votre vie, de votre environnement.
C’est comme ça que le héros de la série se retrouve confronté à un double de lui-même, dans une incroyable aventure de multivers qui n’a rien à voir avec les films de super-héros. En même temps que la progression de l’intrigue, on en apprend un peu plus à chaque épisode sur le pourquoi du comment de ces mondes parallèles.
L'excellente interprétation de Joel EDGERTON contribue à la crédibilité de l’histoire tandis que Jennifer CONNELLY et Alice BRAGA le secondent bien.
Dark Matter est une série SF non dénuée de sens qui peut faire réfléchir sur le destin selon la direction que l’on donne à sa vie. Elle est initiée par le romancier d’horreur et de science-fiction Blake CROUCH qui adapte ici son propre livre.
Mis à part un ou deux épisodes, la série est très prenante mais la fin de la saison est un peu too much à mon goût (ce n’était pas la peine d’en rajouter) bien que le concept se prête à une multitude de suite^^
PS : Hasard du calendrier, un album et un single éponymes du groupe de rock PEARL JAM sont sortis quelques jours avant la diffusion de la série ;-)