Darker Than Black garde ses explications succinctes et nous laisse essayer d'y donner sens au gré d'un univers aussi intrigant qu’insaisissable. On apprend qu'une zone mystérieuse est apparue vers Tokyo, ayant alors remplacé les vraies étoiles par de nouvelles symbolisant la vie de tueurs à gage dotés de pouvoirs. Diverses organisations secrètes emploient ces agents - parfois doubles - pour laisser des traînées de sang et de corps aux quatre coins de la ville. Studios Bones chapeaute cette histoire originale, et affiche une animation d'époque (2007), plutôt plate et terne. Yoko Kanno offre un BO jazzy qui accompagne ces personnages pas vraiment funs puisque l'on apprend jamais réellement à les connaître - d'où un visionnage bien laborieux au démarrage. L'anime a de ce fait beaucoup de mal à maintenir l'attention, autant dans la présentation de son scénario que dans sa réalisation. Notons que les intrigues se déroulent généralement en deux épisodes, avant d'enchaîner sur un autre cas parfois sans lien : on retrouve donc nos protagonistes dans des contextes totalement différents. En dépit du diptyque 11-12 qui se concentre enfin sur le mystère de ces zones inconnues, le cumul des sous-intrigues dévie le cap d'un quelconque enjeu principal - et intérêt.