Avec son décor des années 20 et sa promesse de plonger dans l’univers sulfureux des cabarets londoniens, Dope Girls avait de quoi intriguer. L’ambiance visuelle est réussie : costumes, décors et atmosphère nocturne donnent une vraie identité à la série. Le casting féminin apporte aussi une énergie intéressante et une volonté de montrer des personnages féminins affirmés dans un contexte difficile.
Malheureusement, le résultat déçoit. Le rythme souffre de trop nombreuses longueurs, qui cassent la tension et rendent certains épisodes laborieux. L’intrigue peine à se renouveler et les personnages, malgré leur potentiel, ne sont pas toujours assez développés pour capter l’attention sur la durée.
En somme, Dope Girls séduit par son esthétique mais n’arrive pas à maintenir un vrai souffle narratif. L’idée de départ était prometteuse, mais l’exécution reste inégale.
12/20 Une série visuellement soignée mais trop lente, qui finit par frustrer plus qu’elle ne captive.