Que dire ? Cette série devrait avoir tout pour convaincre, mais peine à trouver ses marques en raison d'un écueil principal : le manque flagrant de scènes poignantes, violentes, amenant leurs lot de frissons, d'émotions, de sang et de suspense.
Tout y est tourné en dérision, alors certes, cela demeure divertissant de suivre nos héros favoris une vingtaine d'années plus tard, mais quel est l'intérêt si l'essence de Dragon Ball Z est occultée (AKA la survie, le dépassement de soi, les combats pour l'avenir de l'humanité, la peur de perdre des proches). Et quand la dérision n'est pas de la partie, c'est l'exagération et la surenchère des power-ups, déjà initiée dans l'arc Buu de DBZ, qui vient gâcher le plaisir.
Reste donc un goût relativement amer, une accumulation de fillers avec quelques bribes de génie à l'instar de l'arc Black Goku ou de quelques scènes de combat bien animées. Les couleurs sont agréables, mais l'animation des combats à main nues (sans lancer de boules de ki) est très en deçà des niveaux de Dragon Ball Z, lesquels n'étaient pourtant pas non plus fous.
Résultats des courses ; je regarde par nostalgie et dans l'attente de véritables moments intenses.