J’ai mis un certain temps avant d’aller jusqu’au bout du périple « DBS ». Parce que oui, c’est un périple pour n’importe quel fan de Dragon Ball qui se respecte.
La complaisance de certains fans avec cette série me laisse perplexe. Forcément qu’il y a des moments épiques, qui rehaussent le niveau de l’histoire, encore heureux pour un anime qui dépasse la centaine d’épisodes.
Le fan-service c’est bien, quand ça ne denature pas la psychologie d’un personnage iconique ou que ça justifie une idée narrative. 
De même que le côté Slice-of-Life que je trouve très intéressant par moments mais qui en devient parfois longuet ou inutilement ridicule.
DBS a réussi à m’emballer au point de retrouver des sensations perdues depuis le manga original, quelques combats valent vraiment le coup d’œil. Mais il a également réussi à me faire regretter la simplicité et là naïveté d’un DBGT. Oui, vous avez bien lu, je suis davantage satisfait d’une série outrageuse mais qui s’en tient aux principes des premiers épisodes, que d’une série aussi inégale et difforme que DBS, et le plus important reste à venir ci-dessous et va permettre de justifier cela.
L’EVOLUTION DES PUISSANCES DANS DBS C’EST DE LA FIENTE DE PIGEON !
Plutôt que de s’énerver pour la moustache de Végéta ou que sais-je, il aurait mieux fallu lever le ton pour ça !
L'échelle des puissances dans Dragon Ball, ça a quand même une importance énooorme. Pour un manga qui base son intérêt avant tout sur ses combats et son spectaculaire, il aurait été judicieux de soigner le rapport de puissances entre les évolutions et les personnages.
DBGT malgré tous ses défauts et ses hérésies préservait un minimum de logique. 
Plutôt que de me perdre dans des explications farfelues, voici un lien qui redirige vers une analyse que je trouve très complète sur le sujet : 
https://www.dragonweb.fr/puissance-dragonball-super
Comment prendre au sérieux une série qui casse elle-même les codes qu’elle a établie par le passé.
Et donc de ce fait, toute la partie dramatique devient désuète et n’a plus lieu d’être. C’est un coup d’épée dans l’eau, émotionnellement parlant.
Tout n’est pas raté, loin de là. Mais ça fait beaucoup de facteurs négatifs qui m’empêchent de me passionner pour DBS.