Vivre de ses rêves... Rêver de sa vie... Vivre sa vie... Ou ses souvenirs?... Bienvenue dans Ef!

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Introduction
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Animé de 2007 (ça commence à faire vieux!) dont le nom est ressorti à différents endroits du net comme un must-have seen donc me voici !
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Scénario ~ ★★★★★
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Synopsis : On suit dans cet animé deux histoires distinctes mais non sans liens. La première suit Renji, jeune lycéen ne sachant quoi faire de son futur jusqu'au jour où, dans une gare désaffectée, il rencontre Chihiro, une jeune fille déscolarisée du fait d'un trouble rare : Toutes les 13 heures, sa mémoire formate l'heure la plus ancienne, ce qui fait qu'elle conserve en tout et pour tout les 13 dernières heures vécues. Cela n'empêchera pas pour autant Renji de s'investir auprès d'elle, quitte à en souffrir. La seconde histoire suit Hirono, jeune manga professionnel séchant constamment les cours au grand dam de son amie d'enfance, Kei (la sœur de Chihiro), s'occupant de lui depuis son enfance (et étant d'ailleurs secrètement amoureuse de lui). Hélas, Hirono va par hasard rencontrer Miyako, une jeune fille aussi sérieuse scolairement parlant que lui, et de par leur train de vie particulier, vont progressivement se rapprocher.
Bon. Bon, bon, bon. Je spoil un peu mon avis en mettant autant d'étoiles donc on va rentrer dedans directement : quel plaisir ! Le début de la série est un peu lent, le scénario part banal sans laisser présager à quel point il va devenir éprouvant. En charmant spectateur que je suis, j'ai été surpris de voir à quel point un animé de cet âge pouvait être aussi attractif. Je ne saurais pas vraiment dire ce qui m'a plu en réalité. J'ai juste le sentiment que c'était une belle histoire, bien racontée même si à certains moments tirée par les cheveux, mais c'est le désir de l'auteur d'en faire une œuvre complexe et un poil adulte. J'ai d'ailleurs été étonné de voir à quel point les personnages, d'environ 15-16 ans je dirais, sont rendus extrêmement adultes, dans leur façon d'être et de penser. Ça peut évidemment paraître facile à faire, mais on sent ce poil d'innocence dans cette adultité précoce qui rend terriblement authentique les sentiments des différents protagonistes. Bordel comme la deuxième moitié devient éprouvante... On ne peut prendre parti pour personne : personne n'a jamais vraiment tort ou raison quand on parle de sentiments, et là, on est en plein dedans. Qui n'a jamais fait des mauvaises choses ou des choix stupides par simple réponse à l'invasion de ses sentiments ? Petite référence à ''True Tears'' où ce thème est clairement investi. Pour en revenir à Ef, le scénario est très plaisant (et j'ai été conquis par les mises en scène finales des deux histoires).
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Personnages ~ ★★★★✩
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Bon je commence par le négatif pour une fois ^.^ La seiyu de Chihiro, mais putain... Cette voix, enfantine... Grinçante... C'est dommage. J'ai trouvé le personnage de Chihiro vraiment attachant, sa personnalité, tout... sauf sa voix. Tellement dommage. Un deuxième petit point embêtant est l'inintérêt total que représente les personnages secondaires. Vraiment des bouseux, avec des valeurs stéréotypées au possible, ou alors des cruches, bref, de la merdasse !
Changement de paragraphe obligé pour parler des vrais personnages, les 5 principaux, qui eux, envoient grave du pâté. Hirono est peut-être le moins fou de tous, du fait de sa neutralité et son calme (heureusement mis à rude épreuve plus tard). Cependant, je dirais qu'ils sont extrêmement bien présentés, des background relativement intéressants, mais surtout des traits psychologiques très bien mis en valeur. Positivement ou pas, les personnages sont malmenés tous autant qu'ils sont, et les voir ainsi, aussi bien représentés dans leur bonheur... ou leur malheur, ben ça m'a plu. Beaucoup. L'histoire entre Chihiro et Renji est clairement celle qui rend l'anime aussi passionnant. Du début à la fin, on les suit face à cette fatalité de treize heures et le dramatique est clairement présent dans tous les moments, joyeux ou non. C'est vraiment leur relation à eux qui m'a le plus touché, même si finalement l'histoire de l'autre triangle est pas si mal, mais je ne peux en dire plus !
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Graphismes ~ ★★★★★★ !
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What The Fucking Hell Is This Shit ? La série des Monogatari est connu pour sa touche graphique extrêmement particulière et nerveuse visuellement. Et Ef... m'a tout simplement bluffé. Lors du premier épisode, je me suis dit ''Oulah, c'est vieux, ça se voit, blablablablabla''. Puis là, y a un plan, puis un deuxième, puis un troisième, des ciels, des discussions, des plans TRÈS travaillés, outrageusement bluffant pour l'époque (et qui le seraient d'ailleurs aujourd'hui). La scène de la messagerie est tellement oppressante émotionnellement, et le rendu y est pour beaucoup. Non là vraiment, je suis sur le c**, et quiconque dirait encore que c'est facile de faire un truc original, blabla... Ben ici, non ça n'est pas facile, ça en jette, et encore plus quand ça appuie le ressenti des scènes par cet atypisme graphique. J'ai juste été bluffé, voilà tout.
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Musique ~ ★★★★★
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J'ai hésité entre 4 et 5 étoiles. 4 car je ne pense pas pouvoir dire que des tonnes de ces OST resteront gravées dans les annales. Néanmoins, l'ost est superbe. Les musiques collent brillamment aux situations qu'elles juxtaposent et c'est tout ce qu'on demande à l'OST d'un animé : nous accompagner scène après scène, nous émouvoir, en tout cas moi c'est ce que j'en attends, et c'est ce qui m'a été offert.
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Intérêt ~ ★★★★★
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La scène du téléphone public à la fin, la scène de la messagerie, la dernière demi-heure de l'histoire Renji/chihiro sont des scènes et moments incroyables. J'ai rarement eu la chance de voir des moments tels mis en scène de la sorte. Moments déchirants, troublants, oppressants, joyeux, et tout autre adjectifs du genre, voilà ce que c'est Ef. Quelque chose qui se démarque, qui te fait réfléchir, te fait ressentir quelque chose. Ça c'est pour moi la définition d'un animé réussi. Toute personne aimant les romances complexes sera, à mon avis certes, agréablement surpris par la personnalité qui en émane. C'est la belle surprise de cette année 2015, comme quoi, avec 8 ans de retard, je peux encore tomber sur quelques merveilles.