L'analyse sociétal, un sujet rarement abordé dans la société japonaise, très gêné par les problèmes et vérités de cette pratique, mais qui se voit souvent dans la culture manga et animé, et surtout dans le seinen/josei qui aime aborder ces sujets de manière sombre ou comique. Et pour le cas Genshiken, c'est dans la comédie sarcastique, honnête et aussi triste que cette série excelle, on prend plaisir a suivre les aventures quotidiennes de cette bande particulière, et tout ce que ça dit sur la société et la culture japonaise.
Genshiken raconte la vie quotidienne d'une bande d'étudiants qui se réunissent dans un club au nom interminable qui leur permet de parler d'animés, de geekeries et de sujets trashs ou lambda et l'arrivée de plusieurs nouveaux étudiants, dont une femme, Kasukabe, qui va bouleverser la petite vie tranquille du club : une comédie pure et dure rempli d'humour très référencé, souvent absurde et sarcastique, et très efficace, mais cette humour est surtout dû a cette bande de personnages tous particuliers et unique, représentatif de certains clichés mais ne les prenant jamais a parti, et qui enchaine les débats et les situations débiles ou ironique, c'est drôle, ça n'a pas vieilli, on s'attache instantanément aux personnages, et le tout fonctionne avec aussi des moments plus tristes et réaliste, tout aussi important et excellent.
Très seinen, l'animation simple et dans le réalisme a tous les niveaux, participe au résultat ultra-attachant et se permet de partir dans des délires dignes de la folie des personnages sans pour autant couper dans le réalisme sobre mais cool de la série.
Une première saison excellente, souvent hilarante, accrocheuse et attachante dès le premier épisode, et qui laisse présager un animé qui brillera autant sur ses trois saisons a ce jour.