J’hésite encore sur la note finale, car des qualités évidentes sont contrebalancées par des maladresses dans le récit et un wokisme léger mais encore trop évident qui nuit sensiblement au visionnage !
Ainsi, l’héroïne est délibérément enlaidie et ses traits sont étrangement masculins, car chez les wokistes, les belles femmes n’existent pas, surtout quand les femmes (chez les wokistes) sont des transgenres, c’est-à-dire des hommes qui veulent se faire passer pour des femmes. Du coup, il ne faut pas s’étonner si les vraies femmes ont disparu (chez les wokistes), surtout lorsque les femmes deviennent des transgenres , c’est-à-dire des femmes qui veulent se faire passer pour des hommes !
Oui, tout cela est devenu très compliqué (pour rester poli)… mais cela étant dit, je ne veux point dramatiser, car l'héroïne rousse est par ailleurs tout à fait féminine (du moins, son corps l’est -pour l’instant), en dépit de sa coiffure punk-woke bien sûr. Sans compter l’autre nana, tatouée de partout, habillée comme un sac (on dirait une clocharde), on dirait une punk à chiens qui fait la manche… avec son anneau dans le nez, putain !
L’autre problème embêtant concerne évidemment la diversité des minorités imposée par les productions Netwoke et leur agenda DEI forcené. C'est du classique chez Netwoke.
En dehors de ces problèmes problématiques, la réalisation reste de bon aloi (la plupart du temps) et l’image de synthèse est certainement de qualité. On n’a pas le temps de s’ennuyer (encore heureux avec 6 épisodes seulement !) et le spectacle est toujours au rendez-vous lorsque les gros robots se foutent sur la gueule. Quoi qu’il en soit, il faudra attendre la seconde saison pour voir comment ça se goupille ou dégoupille, tout ça, finalement.