Hercule Poirot
6.8
Hercule Poirot

Série ITV1 (1989)

Un téléspectateur français, de moins de 70 ans, pourrait croire que regarder Agatha Christie’s Poirot équivaut à regarder L’inspecteur Derrick, puisqu’elle est majoritairement regardée par le même public, aux mêmes horaires. Or, se cache derrière cette apparence série vieillotte une fabuleuse adaptation des 70 histoires d’Agatha Christie mettant en scène l’excentrique détective belge, volontairement désuète, ou surannée, dans la reconstitution d’une atmosphère noire au beau milieu des années trente. L’intérêt premier de cette longue série, complète, vient donc en premier lieu qu’elle concentre le meilleur du roman policier, à savoir les intrigues aux ressorts mathématiques d’Agatha Christie, devenues des classiques, en leur ajoutant le plaisir de la mise en scène, des acteurs, et de la reconstitution des décors et des costumes.


Les épisodes donnent chair aux romans de Christie, souvent assez froid – on peut dire qu’Agatha n’a pas toujours un grand style, et que là n’est pas l’intérêt de ses écrits. Leurs adaptations viennent justement ajouter du style, de la chair. Tout d’abord un travail sur les personnages. Dans les 8 premières saisons, le capitaine Hastings, la secrétaire Miss Lemmon, l’inspecteur du Yard James Japp, donnent un souffle nécessaire à la série grâce à des scènes humoristiques bien souvent ajoutées par les scénaristes au matériau original. Leurs personnages sont développés, afin de créer une « famille » à Hercule Poirot, et à ajouter plus de vie aux récits. Des personnages assez archétypaux mais terriblement attachants, et même, osons le dire, très drôles.


Le jeu des autres acteurs varie de niveau en fonction des épisodes, mais il est bien souvent très solide. Dans l’esprit de reconstitution de la série, le jeu est souvent celui de la tragédie, un peu « over the top », théâtral. Tout le plaisir est de voir les acteurs interpréter des innocents que l’on croit coupable, des coupables que l’on croit innocents, délivrant en permanence dans leurs dialogues des vrais-faux mensonges. On croisera souvent dans la série des acteurs britanniques de grand talent, parfois injustement méconnus, ou bien avant leur notoriété : Damian Lewis, Michael Fassbender, Emily Blunt, Jessica Chastain… Les personnages de coupables, plus que tout autres, une fois leur masque tombé, donnent souvent lieu à des interprétations flamboyantes ou shakespeariennes des plus mémorables. Bien souvent avec Agatha Christie, le spectateur finit par se trouver en empathie avec le criminel, plus qu’avec les autres suspects qui paraissent alors fades. Les coupables sont souvent des personnages tragiques, acculés au meurtre, mais néanmoins trop nobles pour le commettre sans une diabolique préméditation.


L’incarnation du détective par David Suchet complète le tableau avec brio. Le contraste entre Poirot et les personnages de la société anglaise prennent toute leur saveur à l’écran, quand ils sont interprétés par d’excellents comédiens, encore plus que dans les romans.
L’acteur a su mettre l’accent sur ce qui rend fascinant le personnage : sa bizarrerie, son éternel statut d’étranger (donc inférieur aux yeux des aristocrates anglais), sa démarche, sa maniaquerie et son intelligence qui en font un robot étrange. C’est justement ce personnage, tout en apparences extérieures (moustaches impeccables, costume de dandy, grandiloquence), qui révèlera toujours le revers des apparences trompeuses, dans des milieux où le secret et les masques sont de règle.
Attardons-nous un instant sur cet aspect majeur de la série : l’incarnation d’un personnage mythique, par un grand acteur, pendant vingt-cinq ans. Les producteurs, ainsi que les héritiers d’Agatha Christie, choisirent David Suchet pour que l’on « rit avec Poirot, mais que l’on ne rit pas de Poirot ». En somme, en faire pour la première fois un personnage humain et attachant. Suchet commença à travailler son rôle, en 1988, en relisant toutes les histoires de Poirot et en dressant une liste de 93 notes concernant ses habitudes et sa manière d’être. Le résultat est bluffant : il est Poirot. En le voyant jouer, on peut relever cinq composantes de son travail d’acteur :



  1. Un travail physique sur la carapace et le corps : chemises à col cassé pour créer un personnage sans cou et accentuer la forme ovoïde du visage. Un faux ventre qui respire, un rembourrage dans le dos pour le rendre bossu, le tout pour créer un corps rond. Mais surtout une démarche, en s’inspirant de la description de Christie : Suchet avoue qu’il l’a développée en marchant dans son jardin avec une pièce de monnaie coincée entre les fesses ! Le costume, les accessoires, la canne, les cheveux gominés, et surtout, la moustache, terminent de façonner la créature.

  2. Un travail de scénariste. Si le personnage semble si cohérent, tout au long des vingt-cinq années d’épisodes, c’est grâce à la connaissance du personnage par David Suchet. Cette connaissance lui permettait de corriger les erreurs de scénarios, comme d’éventuelles réactions qui ne correspondaient pas à son personnage, et même de faire des propositions aux scénaristes. David Suchet devint d’ailleurs co-producteurs de la série, lors des dernières saisons.

  3. Un travail vocal. Poirot, selon Suchet, n’est pas connecté à ses émotions (que l’acteur situe dans le ventre). Il est connecté à son cerveau, son intellect : il a donc une voix de tête. Si l’acteur a quant à lui une voix basse, du ventre, il a su « remonter » sa voix pour créer celle de Poirot. A cela s’ajouta l’apprentissage d’un anglais parlé avec l’accent belge, en écoutant des émissions de radio francophones (Suchet écouta du français provincial, et de Belgique).

  4. Un travail du regard, du visage. On retient du Poirot version Suchet l’éclair de génie, la malice, les yeux qui brillent quand il découvre la solution. Cet élément est très fidèle à la description de Christie. On voit littéralement sur son visage et dans ses yeux, les « petites cellules grises » s’agiter. Mais Poirot est aussi souvent dans l’écoute, plus passive. Suchet est passionnant à regarder quand un suspect ou un témoin raconte son souvenir des évenements. Légers plissements des yeux, subtils froncements de sourcils, ou mouvement du visage, qui indique sa vie intérieure. Encore une fois, la sensibilité de Suchet en tant qu’acteur est admirable. Ce jeu avec le visage était primordial pour donner vie à un personnage doté d’une grande intelligence (là on ne croyait pas trop à cet aspect dans la version de Peter Ustinov ou d’Albert Finney). L’autre particularité de la version de Suchet, c’est aussi un sourire. Sourire forcé, dans des scènes cocasses, qui dessine l’aspect quelquefois misanthrope du personnage (bien souvent à la campagne, ou face à des personnes de mauvais goût, vulgaires). Mais aussi un autre sourire, teinté de tendresse et de nostalgie. A travers ce sourire, tout un travail d’humanisation du personnage. Comme le dit Suchet lui-même, la difficulté du personnage est qu’il est en partie une créature, mais qu’il doit aussi être un humain ! Humanisation parfaitement réussie, que ce soit grâce à l’amitié dépeinte dans les 8 premières saisons avec sa « famille » (Hastings, Lemon et Japp), ou bien dans les dernières saisons, quand le sourire laisse parfois place aux larmes. Des larmes qui coulent en secret, qui révèlent la tristesse d’un grand homme, dans The Third Girl, Murder on the Orient Express, The labours of Hercule…

  5. Enfin, un double jeu : comme le dit Suchet, s’il n’avait pas été détective, Poirot aurait fait un excellent comédien. Le détective joue en effet, sur-joue même, l’étranger excentrique et ridicule, aux sujets de conversation en décalage avec le contexte, pour mettre en confiance les suspects britanniques qui lâchent alors les petits détails essentiels. Mais sous cette surface, cette apparence finement étudiée, se cache un personnage sombre et sensible. Poirot est donc lui-même un personnage-acteur, et Suchet manie avec brio ce double jeu.


Dans les meilleurs épisodes, les réalisateurs ont su mettre en valeur ce thème des apparences, en adoptant parfois un style expressionniste très intéressant : bien souvent, des courtes focales insistent sur la distance entre les personnages, tous menteurs. Les décors magnifiques (villas ou manoirs du XIXème siècles, ou nouveaux bâtiments art-déco du début du XXème), et les lumières, viennent créer l’atmosphère de chaque histoire. Très souvent, la sève des épisodes se situe dans la première partie, qui décrit la tension qui précède le drame, donc le meurtre. Nous pénétrons à chaque fois dans un nouvel univers, bien souvent une famille où tout le monde se déteste, et lourde de secrets. Puis, avec l’arrivée de Poirot, nous entrons dans une chasse aux faux-semblants, avant d’aboutir au spectacle final. Poirot étant lui-même un peu comédien, ou magicien en frac, la mise en scène des meilleurs épisodes tire profit de cet aspect théâtral en le mettant en abyme (dans des épisodes tels que Three Act Tragedy, Lord Edgware Dies, The Day after the funeral…).


L’esthétique de la série a suivi de nombreuses évolutions, ou plutôt, un renouveau radical à partir de la saison 9. Les 8 premières saisons développent un univers des années 30 assez chatoyant, théâtral, avec un générique surréaliste et un esprit bon-enfant. Après avoir adapté toutes les nouvelles en formats 50 minutes, et 9 romans au format 1h45, la série connaît un premier arrêt après la saison 6. Elle est de retour suite à ses succès d’audiences en rediffusions, pour une saison 7 déjà un peu plus sombre, en 16/9, et épurée de son ancien générique surréaliste. Néanmoins, le logo ouvre toujours les épisodes, accompagné de son thème musical, et les personnages d’Hastings, Miss Lemon, et de Japp, sont toujours bien présents.
La production change finalement de main avec la saison 9, passant sous la commande de Margaret Mitchell. Chaque épisode est alors vu comme un film à part entière. La qualité de la mise en scène de cette neuvième saison est tout à fait équivalente à des productions cinématographiques, avec probablement les 4 plus beaux épisodes de la série (Five Little Pigs, Death On the Nile, Sad Cypress, The Hollow). On retrouve Poirot seul, plus triste – même sa moustache semble plus triste. Les musiques de Christopher Gunning, compositeur depuis la saison 1, atteignent ici leur paroxysme d’émotion et de beauté. Ce sera malheureusement son chant du cygne, puisqu’à la suite de problèmes de santé, il est remplacé pour les 4 dernières saisons.
Le premier épisode de ce renouveau est donc Five Little Pigs, et il s’agit probablement de l’épisode le plus finement adapté : on y suit Poirot enquêtant sur un meurtre des décennies après la condamnation de la présumée coupable. L’occasion de montrer à l’image le retour dans le passé, dans les souvenirs des témoins, à la manière d’une psychanalyse. Les scènes du présent sont d’une froideur, aux teintes bleutées, qui suggèrent tristesse et nostalgie. Les scènes de flash-back sont quant à elles filmées dans un style inspiré de l’impressionnisme. Un impressionnisme cinématographique, avec une caméra tremblante, des images contrastées, s’enchaînant avec rapidité : comme un souvenir qui nous échappe, comme des bribes de mémoire, mouvantes. Un impressionnisme hérité aussi des peintures de cette école, mettant en abyme l’époque du peintre (la victime du meurtre au centre de l’enquête). Brillant.


La mise en scène de Death On The Nile est elle aussi un véritable accomplissement, réellement étudiée avec soin, et qui lorgne du côté d’Hitchcock avec un hommage musical à Psycho pendant quelques secondes. En comparaison à la version d’Ustinov, Suchet est terriblement humain derrière la carapace de dandy. Son affection pour Jacqueline de Bellefort offre certaines scènes les plus touchantes de la série. Alors qu’il veut venir en aide à cette femme obsédée par le malheur, elle le renvoie à son propre malheur (Poirot lâchant : « c’est fou, tout ce que j’ai pu rater dans la vie… »). L’entretien final entre elle et Poirot est également extrêmement troublant. L’épisode devient, dans les mains habiles du scénariste Kevin Elyot, une tragédie sur l’amour obsessionnel. Comme souvent à partir de la saison 9, on trouve dans Death On The Nile une homosexualité explicite d’un des suspects, là où elle pouvait être latente chez Christie, ce qui est également le cas dans Five Little Pigs, Hallowe’en Party, Cards on table…


Sad Cypress est également un épisode de toute beauté, une beauté macabre, porté par l’excellente actrice Elisabeth Dermot Walsh. The Hollow est le quatrième chef d’œuvre de cette magnifique neuvième saison, dessinant avec finesse la psychologie d’une famille aristocrate qui tombe en ruine, mais soudée face au meurtre.


A partir de la saison 10, ces standards de réalisation baissent malheureusement d’un cran, la série passant par les mains de trois producteurs différents (Trevor Hopkins (saisons 10-11), Karen Thrussell (saison 11-12), David Boulter (saison 13)). Le passage aux caméras numériques se ressent, tout comme des musiques moins mémorables. Néanmoins, la volonté d’approfondir le personnage de Poirot dans la direction de son épilogue Curtain est très intelligente. Le personnage se trouve donc de plus en plus obnubilé par la mort et questionné dans son rapport à Dieu. Ces thèmes permettent d’amener progressivement le spectateur vers Curtain, roman très différent où Christie met un point final à Poirot, et nous offrent une adaptation de Murder On The Orient-Express qui diffère de la célèbre version cinématographique de Sidney Lumet, en accentuant le conflit moral de Poirot provoqué par ce crime tout à fait particulier…


Deux nouveaux personnages récurrents permettent de nuancer cette noirceur : le valet, George, et surtout la romancière Ariadne Oliver, alter-ego d’Agatha Christie interprétée avec grand talent par Zoë Wanamaker. L’alchimie entre elle et Poirot fonctionne à merveille, dans des épisodes comme Third Girl ou Elephants can remember.


D’autres épisodes de cette « deuxième » série (saison 10-13) sont malheureusement moins réussis. On peut, par exemple, regretter l’ajout sans profondeur de personnage homosexuel dans Cards on table, où le trait de la réécriture est vraiment trop forcé. Un épisode comme Appointment With Death, sûrement le moins bon de toute la série, souffre de la tentative de modernisation du scénariste Guy Andrews, d’ajouts farfelus aux romans, qui semblent décalés par rapport à l’esprit de la série, et d’une esthétique numérique peu inspirée voire franchement laide. L’épisode Mrs McGinty’s dead, bien qu’assez réussi sur le plan scénaristique, est gâché par l’image numérique accompagnée d’un filtre flou, d’un étalonnage aux tons clairs saturés, et au « bruit » parasite de la basse résolution…


Pour parer aux difficultés du passage aux caméras numériques dans une reconstitution des années 30, certains réalisateurs ont l’intelligence d’accentuer l’aspect théâtral de leurs épisodes. Three Act Tragedy parie sur des effets de mise en abyme théâtrales à la Alain Resnais, avec éclairages qui se modifient artificiellement ; Elephants can remember utilise un procédé de fond vert irréaliste pour recréer des flash-backs.


De manière générale, les 4 dernières saisons marquent, après la période de transition (saisons 7-8-9), une unité dans un choix de mise en scène plus moderne, avec une caméra beaucoup plus en mouvement et au montage bien plus rythmé. Les scènes d’interrogatoires sont bien souvent déroulées en montages parallèles, comme un match de ping-pong.
Nick Dear, scénariste de 6 épisodes, explique cette tentative de modernise l’action, le rythme, tout en restant fidèle aux récits : "To a degree we are looking to 'modernise' the glamour of the story if you like. Not to update it. (...) I say modernise, I don't mean update the story, I mean update the grammar, and sometimes the pace. (...) It's trying not to make them look dated. They are all set in the 1930s, but we try and keep them at the speed that we like to watch TV now." (Huffington Post 2013)


Si les saisons 10 et 11 montrent les ratés de ce nouveau style (The Mystery of the Blue Train, Cards on table, Appointment with Death, Mrs McGinty’s Dead sont des épisodes très inégaux), les saisons 12 et 13 sont plus réussies et concluent la série avec plus de succès. On y voit notamment l’adaptation réussie d’un roman culte et déjà adapté (Murder on the Orient Express), et trois défis relevés : The Big Four, The Labours of Hercule, Curtain. The Big Four, un roman d’aventure et d’espionnage au 1er degré, totalement différent des autres romans de Christie, est remanié avec grande intelligence par Mark Gatiss (Dr Who, Sherlock), pour en faire une enquête pleine de surprises et de retrouvailles avant le grand final. The Labours of Hercule est un recueil de nouvelles à thèmes, liées par la référence aux 12 travaux d’Hercule : sans être une totale réussite, l’épisode scénarisé par Guy Andrews sauve les meubles en mettant l’accent sur l’isolement de Poirot et sa remise en question morale face à sa vieillesse. Enfin, Curtain, mettant en scène l’épilogue voulu par Christie, s’en tient très fidèlement au roman, tout en le déplaçant dans une atmosphère automnale grise (là où le roman se déroulait en été), et offre surtout deux grandes performances d’acteurs : celle de David Suchet qui y incarne Poirot âgé et malade, méconnaissable dans certaines scènes ; celle également de Hugh Fraser, montrant un Arthur Hastings lui aussi touché par les malheurs de la vie, sensible et endeuillé. Peut-être cet épisode manque-t-il de quelques libertés prises par rapport au roman, par exemple d’ajouts de dialogues entre Poirot et Hastings (leur relation étant beaucoup plus forte dans la série que dans les romans), mais le choix d’y rester fidèle pour la toute dernière adaptation peut se comprendre. Ce choix permet de conclure une série de 25 ans, nous ayant livrée d’excellentes adaptations de la Reine du Crime, sur une dernière réussite.


Les 10 meilleurs épisodes de 50 minutes :
1. The Third Floor Flat (S1E5)
2. The Adventure of the Italian Nobleman (S5E5)
3. The Chocolate Box (S5E6)
4. Jewel Robbery at the Grand Metropolitan (S5E8)
5. The Adventure of the Egyptian Tomb (S5E1)
6. Wasps’ Nest (S3E4)
7. The Double Clue (S3E6)
8. Four and Twenty Blackbirds (S1E4)
9. The Yellow Iris (S5E3)
10. The Kidnapped Prime Minister (S2E8)


Les 10 meilleurs épisodes de 1h30 :
1. Five Little Pigs (S9E1)
2. Death on the Nile (S9E3)
3. The Hollow (S9E4)
4. Murder on the Links (S6E3)
5. Hercule Poirot's Christmas (S6E1)
6. The ABC Murders (S4E1)
7. Sad Cypress (S9E3)
8. Murder on the Orient Express (S12E3)
9. Third Girl (S11E3)
10. Three Act Tragedy (S12E1)

BlueKey
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le 16 nov. 2015

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