Voilà qui complète Higurashi. Nous avons droit à…
Un épisode à la piscine qui n’est qu’un prétexte pour nous montrer nos personnages en bikini. Aucun intérêt.
Trois épisodes sur Rika qui se retrouve dans un univers où tous ses amis sont heureux et où le barrage sera construit. Autant le sujet est très intéressant (Est-ce que le bonheur vaut le coup si on ne s’est pas battu pour l’obtenir ? Est-ce qu’on peut s’attacher à ses amis et à sa mère quand on revit les évènements en boucle ?), malheureusement tout est terriblement verbeux ! C’était pourtant facile de rendre le prix à payer (un matricide) plus prégnant. C’est dans cet arc qu’on assiste à la scène de la chaise, qui choque mais qui pâlit selon moi face à la violence que certains personnages (Keiichi, Rena, l’oncle de Satoko…) sont capables de provoquer et d’infliger.
Un épisode sur Rena qui tombe amoureuse de tout le monde. Les réactions de ces cibles m’ont sincèrement fait rire. J’aime beaucoup ce contraste entre le ton et l’atmosphère trop mignonne alors qu’on connaît les crimes de chacun. Magnifique manœuvre de Heimlich, au passage.
Bref, c’était bien mais pas top. Certes c’est plus joli, mais la force d’Higurashi repose d’abord sur ses personnages et ensuite sur son décor et son histoire. Très inférieur aux deux saisons principales.