How I met your Barney

Sous une pression populaire digne d'un président de la république dont le pays à un déficit équivalent à celui de la Grèce et qui explique aux gens qu'ils vont devoir s'entre-tuer pour vivre, on m'a obligé à commencer How I met your Mother.

Disons le nous tout de suite, cette série reprend des mécaniques déjà vues 50 fois, ne révolutionne rien. Mais, ce qui fait sa force dans un premier temps, c'est de vouloir voir la suite, de courir après le mystère poser par la fameuse "Mother".

Par la suite, alors que la série commence à baisser en rythme, notamment à la saison 5, on vient surtout pour retrouver ces personnages auxquels on s'est attaché. C'est un peu comme si à chaque épisode on retrouvait sa bande de potes pour taper un bon petit délire. La force de cette série, c'est donc d'arriver à tenir le spectateur par forcément pour son histoire, mais par affection.

Cependant, autant se le dire tout de suite, cette série ne serait rien et n'aurait pas passer la 2eme saison sans le personnage exceptionnelement drôle qu'est Barney Stinson. Il est le coeur de l'humour de la série, et il sauve à lui seul un nombre incalculable d'épisodes.
Mais ce type est drole ! Vraiment !

En gros, c'est pas une grande série, mais on s'y attache tellement qu'on l'aime beaucoup. Et puis on se tape des bonnes tranches de rires, et c'est quand même pour ça qu'on regarde, non ?

Edit : Série finie. La note restera intacte. Je fais partie des trois pécores du fond qui ont particulièrement aimé la fin. J'ai trouvé le tout cohérent, touchant et finalement très logique, tellement que je voyais pas d'uatres fins à faire. Au final, une dernière saison laborieuse, mais un final parfait pour moi. Une série qui m'a apporté beaucoup de joie, et qui a permis de révélé Neil Patrick Harris et Cobie Smulders notamment, et qui, a l'instar de Friends, a accompagné une certaine génération de jeunes sur le chemin de l'âge adulte.
Une série marquante pour moi, malgré des défauts sur la fin, et un épuisement certain, les personnages ont su me tenir jusqu'au bout.