Le ton sombre et poisseux d'Interrogator colle parfaitement avec le noir & blanc proche du polar noir. En visionnant cette série, on pense de suite à Sin City.
Par ce choix visuel, l'ambiance des bas-fonds d'un des mondes de Warhammer 40K, nous fait bien ressentir la corruption et le désespoir.
Dans la forme, il faudra s'attendre à avoir les yeux qui piquent par des animations des plus simplistes (très statique) .
Pour l'histoire, on est sur du classique bien qu'un peu confus (mais ça raccroche les wagons sur la fin). On apprécie aussi, comme dans le genre du polar noir, une narration à la première personne. Le personnage principal partageant ses pensées renforçant l'introspection. Assez classique dans son traitement: héros déchu, hanté par son passé, etc... Classique mais ça marche.
Avec 9 épisodes courts, c'est une série plaisante à regarder. Reste très niche dans l'ensemble, limitée dans sa forme et dans son récit, mais si on est fan de W40K, c'est tout bon.
Il est préférable d'avoir un minimum de bagage W40K avant de s'y lancer (au risque d'avoir pas mal d'éléments qui vous échappent).
"La faveur est une monnaie d'échange"