Janet King
7.3
Janet King

sérieABC (AU) (2014)

Série australienne ayant connu un petit succès dans le monde anglophone, du moins juste assez pour compter deux saisons, Janet King suit une procureur dont les plaidoiries vont la mener un jour à soupçonner un énorme complot après la disparition d'un de ses accusés.


Bon les séries australiennes, c'est pas ma tasse de thé mais je peux dire que celle-ci suit la logique des séries policière post-2010 qui au lieu de faire 3 épisodes de fil rouge pour 20 de fillers vont plutôt lier les enquêtes entre elles et ici, c'est littéral puisque c'est le concept même de la série. (Oui je n'ai pas encore regardé Wentworth, ce qui est une hérésie)


En soit, c'est assez surprenant pour la première saison et intéressant, autant la deuxième saison en reprenant le même schéma, ne parvient pas à retrouver ce sel qui faisait la première. D'autant qu'on nous sort le bon vieux "deux ans plus tard" qui a pour intérêt de justifier la disparition subite d'une partie du casting. C'est voyant et troublant. J'étais plus concentrée sur leur retour qu'autre chose parce qu'il y en avait de la plotline !


Et Dieu sait que cette série se fait une spécialité d'un ajout de profondeur d'un personnage qui disparaît subitement sans aucune raison. Quand ce n'est pas le personnage lui-même qui n'est plus là.


Mais il restera toujours notre héroïne, interprétée par Marta Dusseldorp. Récompensée d'ailleurs pour son rôle par un ACTAA ce qui je crois, est l'équivalent d'un Golden Globe pour Meilleure Actrice et c'est complètement mérité. Sa sublime mâchoire carrée semble porter la série à elle seule tant le personnage est convaincant. Ce n'est pas la gentille héroïne pleine de principe et qu'on ne peut pas détester et parfois j'ai souhaité pouvoir rentrer dans mon écran pour la gifler tant elle m'a agacée mais c'est complètement le but. C'est un des personnages les plus bourrés de défauts que j'ai pu voir ce qui pour moi, la rend complètement crédible et plausible.


Je pense qu'il faut vraiment aimer le genre pour apprécier la série qui certes pourrait vous tenir de cliffhanger en cliffhanger, mais se montre parfois ennuyante au point que je prenne une feuille pour faire des petits dessins. Car ici, l'action est quasi inexistante (seul point positif de la saison 2, une fusillade whouw) du mois il faut aimer les longues diatribes sur le droit australien et le déroulement assez fascinant d'un procès dans ce pays.

Thepunkowl
6
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le 22 sept. 2017

Critique lue 935 fois

Engy Near

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