Voir la série

Du sang, de l’honneur et un Japon qui ne te lâche pas

La première saison de Le Dernier Samouraï Debout m’a surpris bien plus que prévu. Ce n’est pas seulement une question de rythme — même si la série file à toute vitesse —, c’est cette sensation constante d’être au bord du vide, comme si chaque épisode pouvait exploser d’un moment à l’autre. Le début est puissant, mais ce qui accroche vraiment, c’est que l’intensité ne baisse jamais. Quand tu t’en rends compte, tu as déjà enchaîné deux épisodes.


L’équilibre entre l’action et le contexte historique fonctionne mieux qu’il n’y paraît. Par moments, on dirait presque un jeu vidéo, puis soudain la série t’enfonce dans ce Japon du XIXᵉ siècle plein de tensions, de changements et de traditions qui se fissurent. Sur le papier, le mélange semble étrange, mais ça marche parce que la série reste concentrée : directe, dynamique, mais avec assez de respirations pour regarder les personnages vivre.


Le protagoniste est très bien écrit. Pas besoin de grands discours pour le comprendre. Il est fatigué, abîmé, mais il avance. Dans un genre souvent rempli de clichés, ici on finit vraiment par s’attacher. Même les personnages secondaires, qui auraient pu passer inaperçus, obtiennent des instants qui laissent imaginer toute une vie derrière eux.


Visuellement, c’est superbe. Certains plans ressemblent à des illustrations de vieux mangas, d’autres évoquent Shōgun, et parfois on bascule dans un pur “battle royale” moderne. La photographie s’amuse beaucoup, et le travail sonore est impressionnant. Chaque choc de lames fait mal. Chaque course, chaque embuscade, chaque respiration dans les bambous te plonge plus loin dans l’histoire.


Est-ce que tout est parfait ? Non. Il y a des passages un peu trop rapides, un ou deux personnages qui mériteraient davantage… mais l’ensemble fonctionne tellement bien qu’on pardonne sans réfléchir. Et quand arrive la fin, tu restes avec ce mélange d’adrénaline et de curiosité : “Bon… et maintenant ?”. Si une série te laisse dans cet état, c’est plutôt bon signe.


En espérant une deuxième saison rapide. Il reste beaucoup à explorer, et vu la fin, l’envie est déjà là.

decatur555
8
Écrit par

Créée

hier

Critique lue 13 fois

decatur555

Écrit par

Critique lue 13 fois

D'autres avis sur Last Samurai Standing

Last Samurai Standing
Ryo_Saeba
8

Casting de luxe pour un live-action très réussi

Un Battle royale sur fond de transition brutale vers le Japon moderne.Le concept est cool, le casting prestigieux, les perso sont classes avec un background intéressant et les combats sont très...

il y a 2 jours

1 j'aime

Last Samurai Standing
Misterangel
8

Critique de Last Samurai Standing par Misterangel

Pour moi c’est une serie presque parfaite ! Les costumes sont superbe , les paysages parfait, les acteurs très bon avec des personnages vraiment intéressant dont certains vraiment charismatiques...

il y a 5 jours

1 j'aime

3

Last Samurai Standing
Fallen_Wholrajh
7

Un battle Royale en kimono ? Ou plus que ça ?

Le lancement est un poil mitigé : On nous balance un samouraï traumatisé, veuf, lessivé, qui tente de rassembler assez de monnaie pour sauver la dernière personne qui compte encore dans sa vie. Sur...

il y a 10 heures

Du même critique

Berlinguer - La grande ambition
decatur555
8

Quand la politique rêvait d’un autre avenir

Il existe des films qui ne se contentent pas de raconter des faits, mais qui invitent à imaginer ce qu’aurait pu être le monde si l’histoire avait pris une autre voie. La grande ambition retrace la...

le 29 sept. 2025

5 j'aime

Mr Wolff 2
decatur555
7

Moins d’action, mais ça reste divertissant

J’ai passé un bon moment, mais ce n’est pas au niveau du premier. Mr. Wolff 2 perd une grande partie de ce qui rendait l’original si efficace : le rythme, la tension, et surtout l’action. Ici, tout...

le 7 juin 2025

5 j'aime

The Elixir
decatur555
6

Un élixir qui ne guérit pas, mais divertit

L’Indonésie n’est pas vraiment connue pour ses films de zombies, mais L’élixir de l’immortalité s’avère être une bonne surprise. Sans chercher à révolutionner le genre, il offre l’essentiel : de...

le 24 oct. 2025

3 j'aime

1