Une nouvelle réussite signée Harlan Coben. Lazarus captive dès son premier épisode grâce à une intrigue haletante où les rebondissements s’enchaînent avec justesse et intensité. Sam Claflin livre une performance bouleversante, pleine de nuances, surtout dans les séquences les plus émotionnelles et sombres. La série parvient à maintenir le suspense sans relâche, chaque épisode se terminant sur un cliffhanger qui donne envie d’enchaîner. La mise en scène est soignée, avec une ambiance visuelle travaillée qui renforce le mystère permanent.
Cependant, la narration complexe – alternant entre passé, présent, hallucinations et réalité – peut parfois désorienter le spectateur. Malgré cela, la série garde une cohérence narrative solide et un rythme maîtrisé. En seulement six épisodes, Lazarus réussit à poser une atmosphère oppressante et une réflexion intéressante sur la mémoire et la culpabilité. Un thriller psychologique intelligent, bien écrit et surtout porté par un acteur principal en pleine maîtrise de son art.