Roque and Roll

J’ai adoré cette série. Les planètes étaient alignées pour qu’elle me plaise.

Premièrement, j’aime jouer aux échecs. Alors quel bonheur de voir une série qui y soit consacrée.
Mais je ne crois pas que ce soit une condition sine qua non pour regarder ni même pour aimer Le Jeu de La Dame!

Vous y trouverez sûrement votre compte, vous aussi.

Commencez par des décors et costumes des années 60 très soignés et qui évoluent en même temps que l’héroïne.

Et quelle héroïne ! La joueuse d’échecs, Elizabeth Harmon, est incarnée à la perfection par Anna Joy
Taylor.
C’est une femme dans un milieu d’hommes et pour cela elle est forte et impressionnante. Pourtant, elle est aussi pleine de fêlures, ce qui fait son intérêt tout autant que celle de la série.

Autour d’elle gravitent des personnages attachants et à la personnalité complète (et complexe) : un vieux monsieur à qui elle doit tout, une mère adoptive en proie à des addictions, des joueurs d’échecs aussi jaloux qu’admiratifs.

Ajoutez-y des plans magnifiques. Un plateau d’échecs est par essence photogénique mais la série contribue à le mettre en valeur encore davantage.
Il y a fort à parier que des novices vont vouloir s’essayer à ce jeu après avoir vu les sept épisodes !

Le ton est juste, ça se dévore en un instant et occupe à merveille ces nouveaux jours de confinement.