Sollima continu de donner une leçon de cinéma d'œuvre en œuvre. Ici, il questionne la société Italienne et la figure du mâle dans cette société. Il impose une vision du/des serial killer(s) complètement à contre pied de tout ce qui se produit sur le sujet. Jamais racoleur ni voyeuriste meme s'il s'autorise un hommage aux gialli dans l'épisode 3. Toujours surprenant en terme d'écriture, toujours parfait en terme de mise en scène. Que dire de plus ? Pas grand chose, parce que je ne veux rien vous dévoiler de l'intrigue. Je peux juste ajouter, que Sollima confirme qu'il est un des plus grand cinéaste en activité, chose évidente depuis Suburra et Sicario 2, et confirmé depuis avec la suite de son œuvre. Une œuvre bien trop sous estimée par une critique et un public occupés à se pallucher sur des tracts politiques fait films qui les brossent dans le sens du poil.