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le 18 mars 2011
"Made in America"
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Je finis pour la 2ème fois Les Soprano,
La 1ère fois, j’étais sur le cul de cette série, une mise en scène classique et rigoureuse, des plans de cinéma, un script cohérent, réaliste, incisif, des personnages authentiques, à détester sur place, très bon casting et interprétation royale.
La deuxième vision m’a montré un aspect auquel je n’avais pas fait attention,
Contrairement à de nombreux films (notamment de Scorsese), elle ne fait pas l’apologie du crime ou ne sacralise pas ces acteurs mais les présente tels qu’ils sont, des losers qui règlent leurs différents violemment, arnaquent, tuent, se pensent au-dessus des lois, acculturés et vulgaires.
Ces Pierre-à-Feu sans scrupules, sociopathes aux goûts très approximatifs, sont ridicules, on en rirait si ce n’était pas dramatique.
Le tableau ne serait pas complet sans la religion qui tient une place prépondérante et qui les absout sans doute de leur racisme, leurs crimes et autres péchés pas si mignons.
La série ayant 20 ans et la fin étant sujette à discussion, je me permets de donner mon avis, qui en vaut bien un autre :
Les dernières images, le contexte, les références cinématographiques (le Parrain), les regards, tout fait penser que le boss va se prendre une balle, c’est ce qu’il y a de plus cohérent, puis rideau.
Pourtant avec toute l’intelligence dont ont fait preuve les scénaristes, il y a soit quelques plans manquants si il se fait descendre et quid de la famille,
Le script qui a toujours expliqué le pourquoi de chaque action, nous plante avec une fin en queue de poisson.
Enfin, finir sur un plan du boss avec une balle plantée dans la tête, ou sa tête dans les oignons frits, mort, crevé, après avoir eu une vie de truand aurait été une bonne image de fin, dépourvu de sa vie, de son pouvoir, de sa rage.
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Créée
le 11 févr. 2020
Modifiée
le 12 févr. 2020
Critique lue 147 fois
10
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