Si Loïs et Clark était une kryptonite, ce serait une version rose bonbon, qui ne te tue pas, mais te plonge dans une romance pleine de brushing et de slow motion.
Le pitch ? Clark Kent aka Superman débarque à Metropolis en mode beau gosse en costume trop large, prêt à sauver la ville et, accessoirement, à draguer Loïs Lane. Ce n’est pas tant une série de super-héros qu’une romcom avec un gars qui peut voler, mais galère à embrasser sa collègue sans tout faire péter.
Le gros point fort, c’est le duo Dean Cain / Teri Hatcher, qui incarne un couple iconique des années 90, entre vannes, tension romantique, et "je sais pas que tu es Superman alors que tu n’as fait que retirer tes lunettes". L’alchimie est là, le kitsch est assumé, et chaque épisode est un cocktail de cape, de crimes mous et de clins d’œil cheesy.
Mais Loïs et Clark, c’est aussi une série qui a vieilli comme une cassette VHS oubliée au soleil. Les effets spéciaux sont en carton, les intrigues tiennent parfois sur un Post-it, et Lex Luthor passe de grand méchant machiavélique à ex qui fait des crises de jalousie comme dans une sitcom.
Et niveau menace ? Disons que Metropolis a surtout l’air d’un petit quartier tranquille où le plus gros danger, c’est un magnat de la presse avec une arme laser achetée sur eBay.
Malgré tout, Loïs et Clark reste un plaisir rétro coupable, un souvenir télévisuel où le vrai super-pouvoir, c’était l’amour... et les chemises trop grandes. Une série qui te rappelle qu’avant les univers partagés, Superman, c’était surtout un type sympa qui voulait vivre son crush tranquille.