On assiste à un enchainement de courts-métrages type "projet étudiant". Et par là je ne veux pas dire que les graphismes sont ratés : au contraire c'est la force de la série. Des styles réussis avec de fortes personnalités, bravo aux artistes.
Cependant les histoires sont d'une vacuité hors du commun. Tout n'est que prétexte à :
- badasserie forcée
- humour potache forcé (si possible mâtiné de badasserie)
- du sexe parce que c'est mâture
- twists à gogo
On a l'impression constante d'avoir un.e étudiant.e derrière nous qui ne cesse de taper sur notre épaule pour dire "C'EST COOL, HEIN ?". Sauf que non, c'est too much.
Au final les épisodes sont trop courts pour leur propre bien. Voilà en réalité le problème central. Des sessions de 50mn / 1h auraient sans doute largement permis d'éviter cet écueil dans lequel Black Mirror (l'inspiration évidente) n'était pas tombé. Tout va trop vite, donc les blagues / l'action et les twists en deviennent risibles et énervants à la fois.
Chaque épisode est une "proof of concept", la plupart du temps intéressante, et c'est regrettable que Love, Death & Robots soit une fin et non un moyen de peut-être aller plus loin.