Cette série est vraiment de très bonne facture. Acteurs, décors, personnage, tout paraît finement étudié, disposé précisément dans un ensemble cohérent pour l'affirmer, le valoriser.
Et heureusement !
Car il ne raconte pas l'histoire qui remplit tout l'espace et vers laquelle tout converge; il raconte plusieurs histoires que de font, se défont, s'entremêlent. Chacun des personnages à ses problèmes, ses rêves, ses réussite, ses déceptions; le tumulte de la vie ordinaire dans un milieu qui ne l'est pas; celui de la publicité.
Le rythme est lent et il se dégage une sorte de langueur assez agréable. On a l'impression d'être l'observateur extérieur d'un microcosme enfermé dans un vivarium. Du coup, on est comme emporté avec eux dans un déroulé qui nous échappe mais qui curieusement devient assez captivant. On ne sait trop à quoi s'attendre.
Il faut insister un peu pour entrer et apprécier le spectacle de ce vivarium, mais une fois conquis, il y a là quelque chose de tout à fait unique en terme de cadre, d'ambiance, de scénario; qui vous attire et vous entraîne.
Pourtant, rien de flamboyant, rien de spectaculaire ...
Attention toutefois, les allergiques au tabac et/ou à la boisson même en image, passez votre chemin. Car on fume et on boit énormément ... (la vie de bureau dans les années 60).
L'autre possibilité d'être choqué réside dans les rapports hommes/femmes.