Malcolm, c’est plus qu’une série : c’est une institution. Le générique est culte. La famille est culte. La série est culte. Pendant 154 épisodes de 22 minutes répartis sur 7 saisons — soit 7 ans de pur bonheur —, la famille la plus déjantée de la télévision nous a fait rire, réfléchir, et surtout, nous a donné une bonne dose de joie.
Il y a quelque chose d’unique dans Malcolm. Chaque épisode déborde d’énergie, d’humour et d’inventivité. Les situations sont folles, mais toujours humaines. Les acteurs, tous impeccables, y mettent une sincérité rare : Frankie Muniz en surdoué dépassé par sa propre intelligence, Justin Berfield en Reese, brute tendre et imprévisible, Christopher Masterson en Francis, éternel rebelle, Bryan Cranston en Hal, père lunaire et génial, et Jane Kaczmarek en Loïs, mère autoritaire, explosive mais profondément aimante, véritable pilier de la famille. Et bien sûr, le petit Dewey, si attachant, si étrange, si drôle.
Certains visages familiers viennent aussi croiser cette folie : l’actrice qui joue Mary Alice dans Desperate Housewives, le Doc de Retour vers le futur, Bonnie de Vampire Diaries, Andrew de Desperate Housewives ou encore la jeune Hayden Panettiere.
Un vrai petit musée des séries télé !
Bien sûr, tout n’est pas parfait : Greg et Stevie m’ont toujours semblé un peu en retrait, moins marquants que le reste de la bande. Et j’aurais aimé une fin plus nette, plus “définitive”, à la hauteur de ces années de rires et de tendresse.
Mais comment oublier certaines scènes ? Hal en patins à roulettes, concentré comme s’il jouait sa vie, ou encore Dowey lançant son mythique : “Toi tu vis, toi tu vis, toi tu crèves.” Ce sont des moments gravés à jamais.
Malcolm, c’est la série que je regardais enfant, en mangeant devant la télé avec ma famille. C’est celle que je regarde encore aujourd’hui quand j’ai besoin de rire. Et c’est celle que je montrerai un jour à mes enfants, parce qu’elle traverse les générations sans vieillir. C’est une série vivante, sincère, et surtout, inoubliable.