L’histoire réunit deux âmes brisées : Rei, un motard impulsif au passé violent, et Kira, une jeune artiste timide, marquée par un traumatisme d’enfance. Leur rencontre ouvre une parenthèse fragile où la douleur, la tendresse et la peur s’entremêlent. Ce n’est pas une romance légère, mais une histoire d’amour cabossée, pleine de cicatrices et de silences.
Le drama garde une certaine force émotionnelle, surtout grâce au duo Vic Zhou / Barbie Hsu, crédible et sincère. On sent une vraie intensité dans les regards, une tension entre la colère et la douceur. Mais l’ensemble a mal vieilli : la mise en scène est datée, les musiques envahissantes, et le rythme traîne parfois jusqu’à diluer l’émotion.
Certains moments sont beaux, d’autres étirés, et la psychologie des personnages, pourtant riche sur le papier, finit par tourner en boucle.
J’ai voulu aimer plus, mais la série m’a laissée sur une impression mitigée : touchante, oui, mais vraiment trop déséquilibrée. Trop de pathos, pas assez de subtilité. Le message reste fort — l’amour comme rédemption possible — mais la forme peine à suivre.