Rage, enrage against the dying light

En moins de 24 heures, j'ai fini la première saison de Daredevil. Treize heures du justicier, de l'homme qui n'a pas peur, et la première réaction est : quelle claque.

L'entrée en matière avec le générique, qui rappelle tous les éléments majeurs de la série, et la musique est parfaitement choisie.
Visuellement, c'est magnifique : c'est bien filmé, les décors sont naturels, puisque ça se passe là où ça doit se passer dans le quartier Hell's Kitchen à Manhattan. Les combats sont bien filmés (ça change des acrobaties auxquelles on ne comprend rien dans Arrow), et les chorégraphies n'ont rien à envier aux films d'arts martiaux.

Pour ce qui est du scénario, c'est très prenant et même inattendu, et pourtant, je suis un grand blasé.
Le casting est intelligent : j'ai adoré le choix d'acteur pour Matt Murdock/l'homme au masque/Daredevil est judicieux, il arrive à donner de l'émotion, et c'est pas facile vu son handicap. Karen Page, totalement méconnue mais que j'avais déjà vu quelque part et je ne me suis pas trompé, est une révélation . Aussi le rôle du Caïd sied parfaitement à Vincent D'Onofrio. Il est l'incarnation de la puissance, de la force tranquille. Pas pour rien que Stanley Kubrick chante ses louanges.

Enfin, il y a beaucoup de choses à dire, c'est violent, brutal, totalement badass même, c'est inhabituel pour une production Marvel Studios, mais c'est aussi très émouvant, dans le jeu grâce à de très bons dialogues.