Appréciant Kristen Bell et désirant commencer une série sans prise de tête, je me suis laissé tenté par Nobody Wants qui me laisse un petit goût de publicité à la conversion au judaïsme.
Est ce si grave me direz vous ? Pas tant que ça car la série arrive avec aisance à remplir le cahier des charges de la romcom sans rien réinventer. Une influence athée (parents divorcée, père gay) rencontre un rabbin sexy issue d'une famille traditionnelle.
Si on voit venir les ecueils de loin, on remerciera les scénaristes d'avoir pris la peine d'écrire un scénario ne reposant pas sur le mensonge. Certes, la série a parfois du mal à maintenir le suspens autour d'une relation entre deux personnes sincères qui cherchent en l'amour sans pour autant changer leur train de vie mais je trouve que c'est plutôt réussi dans la première saison.
Alors, à côté de l'histoire d'amour on a droit à quelques gags sympa mais les enjeux restent simples. Au final, on n'aborde qu'en surface le sujet de la religion en ne voyant que les fêtes juives auxquelles Joanne est invité. C'est dommage mais peut-être nécessaire pour garder ce ton léger.
Un divertissement très correct en somme.