Apothéose d'un mythe

Ah Monogatari série aux multiples saisons qui a réussi brillamment à se faire un nom dans le domaine fourmillant de l'animation japonaise, si la qualité de celles-ci varient il n'en reste pas moins qu'il y a une certaine régularité générale qui en ressort.
L'on avait donc rendez vous en ces pas si chaudes journées d'été avec la conclusion si j'ose dire d'un mythe qui nous aura bercé 9 ans durant au gré de titres fantasques entremêlés dans une intrigue finalement assez simple, celle on ne peut plus classique du passage difficile de l'adolescence à l'âge adulte.
Si il reste encore du matériel à adapter cette seconde saison d'Owarimonogatari représente un épilogue parfait à la série et ce grâce à de mon point de vu le meilleur arc de la saga.

Oui oui vous m'avez bien lu, le meilleur arc de la saga. Démarrant dans les abysses de l'enfer ou la première saison nous avait laissé, l'arc part directement sur de très bonnes bases et ce grâce à la parfaite maitrise du studio Shaft et à une réalisation qui arrive toujours à surprendre après 9 ans de péripéties endiablés. L'enfer est donc ici représenté et mis en oeuvre comme une sorte de dualité intérieure d'Araragi représentant ses exploits et échecs passés et ce dans un déluge de couleurs et d'environnements tous plus somptueux les uns que les autres.

Car oui après avoir sauvé moult donzelle notre héros doit maintenant se sauver lui même, avancer et passer à une autre étape de sa vie, prendre conscience de lui même, de sa force tout en restant ce qui fait son essence même. Araragi est Araragi c'est un fait indéniable et absolu qui ne change pas, il doit maintenant évoluer tout en restant Araragi dans un passage littéral à l'âge adulte.

L'épilogue d'une heure est absolument grandiose de ce point de vu là et aboutit à l'apothéose d'Araragi en tant que personnage, conteur de cette magnifique histoire, faisant repasser une dernière fois les personnages auquel l'on s'est attachés 9 ans durant. Owarimonogatari S2 est donc pour moi une totale réussite et la touche finale qui me fera dire que Monogatari est une grande oeuvre.