Law and order
Il y a des oeuvres où les maigres défauts sont littéralement écrasés sous d'énormes qualités. C'est le cas d'Oz. Car des défauts, il y en a. Commençons par cela. D'abord, une fausse bonne idée :...
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le 16 oct. 2012
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Lorsque Oz a débarqué sur les écrans en 1997, personne n’était prêt pour la révolution télévisuelle qu'elle allait déclencher. Première série dramatique d'une heure produite par HBO, elle a littéralement redéfini le format des séries, ouvrant la voie à des œuvres cultes comme The Sopranos et The Wire. Cette série carcérale, brute et sans concessions, a osé là où d'autres hésitaient, notamment par son traitement égalitaire de nombreux protagonistes et son audace à tuer des personnages que l'on pensait intouchables.
Là où la série a été révolutionnaire, c'est dans sa capacité à traiter une multitude de personnages avec une égale importance. Contrairement aux séries plus traditionnelles qui suivent un ou deux protagonistes principaux, Oz adopte une narration chorale où chaque détenu et gardien a droit à son arc narratif. Cela permet une immersion profonde dans l'univers impitoyable d'Emerald City, cette prison fictive où chaque jour est une lutte pour la survie. Oz ne se contente pas de montrer des personnages stéréotypés, mais explore leurs motivations, leurs failles et leurs relations complexes, créant ainsi un véritable microcosme sociétal.
En se concentrant sur les détenus d’une prison de haute sécurité, Oz ne raconte pas seulement des histoires de survie. La série se révèle être une critique acerbe de la société américaine des années 90-2000. Elle aborde des thèmes tels que la corruption, le racisme, la violence systémique, la politique, et les problèmes de santé mentale avec une brutalité qui n’avait jamais été vue à la télévision. Le personnage de Kareem Said (Eamonn Walker), un leader musulman en lutte contre le système carcéral et ses propres démons, incarne cette critique en constante évolution, et son arc narratif reflète la complexité des questions politiques et religieuses de l'époque.
Oz a également ouvert la voie à une nouvelle manière de concevoir les séries dramatiques. Le fait de tuer des personnages principaux, souvent de manière brutale et inattendue, a été l’un des éléments fondateurs de son succès. Cette approche a ensuite été reprise dans des séries comme Game of Thrones, mais Oz a été pionnière dans cette pratique, où chaque épisode peut bouleverser les attentes du spectateur). Cette capacité à maintenir une tension constante, en jouant avec les notions de sécurité et de survie des personnages, a été un tournant majeur pour la télévision. Le style narratif de Oz est lui aussi audacieux. La série utilise une voix off singulière, celle d'Augustus Hill (Harold Perrineau), un détenu en fauteuil roulant qui devient une sorte de chœur grec moderne, commentant les événements avec un regard à la fois distancié et perçant. Cette narration particulière, alliée à une mise en scène brutale, a rendu Oz non seulement marquante mais aussi unique dans son approche. La série ne recule devant rien pour explorer les aspects les plus sombres de l'âme humaine, tout en traitant des sujets souvent tabous à l'époque, comme la sexualité en milieu carcéral, les violences ethniques, et les abus de pouvoir.
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la note est dans le titre.
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Bon je mets que 5 parce que Marie, elle vient, elle te dit de remercier ton vieux slip avant de le tej', puis elle se casse et revient que quand t'as fini de ranger. Alors que dans c'est du propre...
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