Plus belle la vie quand on a des gros seins
Errance hertzienne et voilà que je tombe sur… : Plus belle la vie.
Série que j’ai moult fois critiqué sans jamais l’avoir regardé, et, dans un élan d’objectivité (ou de masochisme) je me décide à tenter un épisode. Gratiné.
Je n’ai retenu que l’histoire des plus poignante et d’une crédibilité peu vue à la télévision de trois des personnages (sur les environ 237 intervenants que cette série semblent compter) que voici :
Une jeune-femme, Mélanie, qui a de gros seins (pardon mais ils sont tant mis en valeur que l’on ne peut passer outre le fait de les mentionner) est fiancée à celui que je nommerais Le Blond, car vous ne m’en voudrez point, j’ai oublié son nom, me rappelant tout de même qu’il est à consonance italienne. Et ceci n’est pas un hasard car le Blond est un gangster/mafieux (premier cliché). Mélanie veut repousser le mariage, Le Blond ne veut pas (premier problème).
Quand intervient Thomas, un barman ami de Mélanie qui vient rendre visite au Blond à son travail pour une discussion des plus animée grâce à laquelle on comprend que Le Blond, bien que fiancé à Mélanie entretient également une relation avec Thomas, qui se révèle donc un ami de choix (second problème). Aaaaaah un triangle amoureux ! Que d’originalité, vraiment, je suis sciée… Grâce à l’intervention du cousin du Blond, le schmilblick s’éclaircit : ce dernier cache son homosexualité de peur des réactions de sa famille de mafieux qui, d’après ses dires, l’enverrait illico presto manger les pissenlits par la racine si le pot aux roses venait à être découvert (troisième problème).
Vous suivez toujours ? On continue alors...
Mélanie se pose des questions, quand le fameux cousin du Blond vient fouiner, la questionner… On sent qu’il se doute de quelque chose… ANGOISSE SUPRÊME ! Mais pas folle la guêpe, notre femme bafouée l’accueille en peignoir ouvert sur ses (gros) seins, lui offre un café… J’peux vous dire que le loustic a vite de nouvelles préoccupations en tête.
Thomas également est tourmenté, on le voit en discuter avec l’un de ses ex, qui lui-même se querellera cinq minutes plus tard avec un autre ex du barman. Notre mister cocktail a l’air d’avoir une vie sentimentale des plus mouvementée… (second cliché).
Le point fort de la série est que chaque épisode dure à peu près une vingtaine de minutes, nous approchons donc de la fin…
A la nuit tombée, Le Blond rend visite à Thomas, il l’aime ne veut pas le perdre, mais doit se marier pour sauver les apparences, blablabla… Thomas l’aime, ne veut pas le perdre, mais ne veut pas le partager, blablabla… Bref, ils finissent par se rouler une grosse pelle bien en face de la fenêtre qui donne sur la rue animée du quartier, toutes lumières allumées et ce qui devait arriver arriva : qui voilà t’y pas qui passe par là et vient coller sa truffe à la vitre ??? Mélanie bien sur ! Accompagné de ses gros seins (cette fille va se choper une angine de poitrine, c’est moi qui vous le dit). MUSIQUE DRAMATIQUE. (à noter que pour un mec en potentiel danger de mort si son orientation sexuelle venait à être découverte, Le Blond ne fait pas dans la discrétion…)
Ellipse temporelle, nous voilà rendu au lendemain matin. Mélanie guette nos deux tourtereaux qui après une folle nuit d’amour se disent qu’ils feraient mieux d’en rester là (doit-on en conclure qu’elle a fait le pied de grue toute la nuit ? Le mystère restera entier…). Le Blond quémande un dernier baiser à Thomas, sur le pas de porte de ce dernier (j’vous ai déjà mentionné son manque de discrétion pour un cadavre en sursis ?) pendant que notre belle pleure tout ce qu’elle peut, des torrents de larmes se déversant sur ses joues et ruisselant jusqu’à ses gros seins…
Pardon, je m’égare.
Juste avant le générique de fin, zoom sur le regard noir (et humide) de la jeune-femme… Va-t-elle faire éclater le scandale ?? Ou son soutien-gorge ??? (énièmes problèmes)
Vous ne m'en voudrez pas mais je crois que je vais en rester à Scooby-doo moi. Malgré son absence de gros seins.
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