Il faut qu'on parle.

Bon. Au bout d'un moment, il faut arrêter les conneries.
En cette période estivale où la plupart des séries sont en stand-by, il est toujours plaisant de se plonger dans l'inconnu, en en découvrant d'autres, histoire de rester occupé.
Il y a cependant des limites à l'ennui et l'impatience.
En gros, PLL, c'est l'histoire de cinq gonzesses dont les identités vous importent surement peu mais que je vous livre néanmoins : Aria,Spencer, Emily, Hannah et Alison. Chacune vivent une vie ma foi dénuée de tout intérêt. Mais tout bascule un soir d'été, soir d'orage durant lequel Alison -véritable biatch- disparaît soudainement sans laisser de traces, pendant une soirée entre copines dans une grange -bah oui.
Il me faut à ce stade souligner le fait que la fille en question n'est ni plus ni moins qu'une vraie salope qui traite ses bestah comme des sous-merdes.
Nous en sommes à 5 minutes du premier épisode et nous voilà projetés un an plus tard : Aria revient d'une année en Norvège, garde le secret de son infidèle de père, rencontre un mec dans un bar suite au boulversement profond provoqué par son retour ici, et après avoir parlé littérature avec le type en question, se retrouve à le tripoter gaiement dans les toilettes de la taverne. 10 minutes plus tard, nous apprenons que le mec en question n'est ni plus ni moins que son nouveau prof de litté. Bah ouix2.
Ca vous donne une idée du truc.
Ah, oui, évidemment, comme par hasard, le corps d'Alison est retrouvé lors du premier épisode. Elle est donc censée être morte, nous sommes d'accord? Que nenni, c'est là qu'un véritable retournement de situation survient : ses anciennes copines commencent dès lors à recevoir de mystérieux messages les menaçant de divulguer tous leurs sombres secrets, messages signés "A".
Oui oui. Vraiment.
J'ai pour ma part poussé le vice jusqu'à l'épisode 9. Cependant, j'ai décidé plus par estime personnelle qu'autre chose de ne pas aller plus loin.
Si vous aviez l'intention de regarder cette série et que ma critique vous en a découragés, croyez-moi, votre journée n'en sera que meilleure.
De mon côté, je pense que je vais arrêter de prendre de telles initiatives et attendre gentiment Septembre...