Un kilomètre, ça use, ça use...

Ahhhh Saiyuki... une très grosse série. Du moins une très longue dans le sens où rien n'est encore terminé. L'histoire est assez basique : un monde à sauver, des tonnes de monstres à combattre et un groupe de combattants qui se lancent dans ce périple. Au fond l'originalité de Saiyuki se base sur une seule chose : la bande de 4 "copains" que l'on suit du début à la fin.

Pour un shonen, ce n'est pas dans les scènes de combats que l'on prendra du plaisir. Déjà ces dernières sont assez sommaires puisque ça consiste à détruire un tas de monstres à l'écran et ceci toujours de la même façon. Gojyo les coupent en deux avec son arme à distance, Hakkai les explosent avec sa magie, Goku fonce dans le tas à la manière de Naruto (ou Son Goku ? ) et Sanzô est le moins con du lot vu qu'il n'a qu'à tirer avec son flingue pendant que les autres zozos s'épuisent devant lui. Parfois on aura de l'imprévu, comme un humain qui s'avèrera être un monstre ou la bande de méchants-clones-qui-viennent-de-l'ouest-où-on-doit-aller qui décidera de passer à la castagne avec eux. Mieux encore : Sanzô nous sort le sûtra qu'il porte et tue tout le monde à l'écran. Cool... ou pas !

A part ça c'est toujours pareil... et c'est bien le problème. Alors certes au fur et à mesure on en apprend plus sur chaque membre du groupe et ce qui les unit, mais on en fait vite le tour et puis d'ailleurs c'est pas hyper original. En plus ouais... L'humour est présent et c'est le seul truc à sauver la série au fond. C'est très drôle de les voir toujours s'engueuler et de se traiter de tous les noms. Notamment Gojyo et Goku, le tout avec Sanzô qui finit par perdre son sang-froid. Et comme tout se passe presque toujours de la même façon, ça en devient le seul intérêt de la série.

La série est longue et on attend encore aujourd'hui qu'ils arrivent à destination. Ah oui j'vous ai pas raconté ! Il y un truc scénaristique marrant qui a été fait dès le début (comme si tout était prévu). En fait nos amis ils doivent combattre la source du mal - si on veut - qui se trouve vachement loin à l'Ouest. D'après ce que j'ai compris, un truc comme aller de la Chine à l'Inde. Bref, c'est long si on y va à pied. Mais c'est déjà moins le cas puisqu'ils y vont en bagnole (à moitié truc volant non identifié mais on s'enfout). Mais attendez il est pas là le truc. En fait celle qui les envoient en mission, une espèce de prêtresse céleste anorexique, nous explique au début de la série que, certes, elle pourrait les téléporter (ou leur faire prendre l'avion ché plus trop), mais que c'est mieux pour eux d'y aller en caisse comme ça ils apprennent à s'entendre... HA HA HA ! Connasse.

Bref Saiyuki c'est trop long, trop répétitif et ça gâche tout le potentiel comique de la série. Au final ça reste bien, le temps que vous tiendrez avant de vous endormir ou d'accélérer les épisodes. Moi j'ai tenu jusqu'au début de la saison 4... en trichant un peu.

En résumé :

LES PLUS :

• L'humour et les relations entre les 4 principaux personnages.


• C'est graphiquement plutôt joli.


• Des scènes après ending marrantes dans Saiyuki Gunlock.


• 3 beau mecs, un joli petit singe... un côté yaoi qui devrait plaire à certain(e)s.

LES MOINS :

• Série trop longue. On aimerait une fin... ou un début de fin.


• Des épisodes devenus répétitifs.


• Intrigue générale inintéressante parsemée de quelques anachronismes.


• Ça arrête pas de cloper dans la série et c'est pas bien. FUMER TUE ! Mangez, bougez mais pour aller jusqu'en Inde : prenez l'avion !

Article original issu de mon blog :
http://ashtaka.blogspot.fr/2013/07/saiyuki-hmmm.html