De nos jours, les générique de séries sont en voie de disparition. Pas le temps de perdre 40’’ quand on peut zapper l’introduction d’un seul clic, et pour être honnête cela m’arrive régulièrement de la faire. Mais pas pour Nora Darling. Les premières notes de “She’s gotta have it” (dans la version originale) font résonner une nostalgie de la ville de Brooklyn que je n’ai même pas connue/jamais visité. Spike Lee invite d’emblée le téléspectateur à se laisser imprégner dans son univers natal, ou les blocs se ressemblent, mais ou la vie est trépidante. Brooklyn on le voit à travers le regard de Nora, une jeune artiste de 27 ans qui par conviction et par envie, s’attache à quelqu’uns (une) particuliers tout en naviguant dans son new-york natal en pleine gentrification. Nora c’est la copine originale, celle qui défie, tout, qui est rebelle sans le faire exprès. Celle qui reste attachée à un Brooklyn dont les prix des loyers deviennent pourtant exorbitants... Nola Darling n’en fait qu’à sa tête et elle peut bien, na!