Alors là, chapeau messieurs les anglais !
Tout y est : scénario, écriture, réalisation, rythme... et bien sur, jeu des acteurs. Au sommet de ce petit bijou mis en bobines par Apple, Gary Oldman. S'il n'est pas encore un "Sir", l'anoblissement ne saurait tarder tant l'acteur est au sommet de son art. Son personnage est détestable au possible, sale, dévergondé, alcoolique, misogyne, cynique, tordu, mais au final diablement intelligent, compétent et humain. Gary Oldman se glisse dans la peau de Jackson Lamb avec une facilité qui nous éblouit. Les "seconds" rôle ne sont seconds que parce que Gary/Jackson dirige cette équipe de tocards (les "slow horses"), mais quels talents ! Ils sont tous formidables. Le scénario est remarquablement bien ficelé, mais ce qu'il y a de mieux, c'est qu'il y a 7 saisons. Et ça, c'est le bonheur.