On retrouve les thèmes StarWars : sous prétexte de sécurité et de protection, la dictature est progressivement instaurée mais comment réagir face aux jeux de pouvoirs, conspirations, trahisons, à l’esclavage et à l’exploitation des êtres, aux recherches biogéniques et l’éthique, aux destructions de civilisation par les conquêtes? On suit l’évolution des prises de conscience et des choix à faire : l’aveuglement, l’obéissance, la soumission des uns et la rébellion, l’action, les prises de risques parfois létales des autres et la neutralité (instinct de survie) de beaucoup d’êtres à travers des mondes que les Bad Batch parcourent.
Après la « Guerre des Clones », la troupe d’élite de la « clone Force 99 », constituée de clones « défectueux » parce que rebelles à l’ordre 66 et donc à l’Empire sauve une fillette (clone) Omega et va mener des missions périlleuses. Le dernier épisode de la série conclut parfaitement car très logiquement la série. La saison 1 est prenante et mouvementée, la deuxième et troisième m’ont paru longues et répétitives et suivent un schéma narratif peut-être trop proche de Mandalorian mais la troisième finalise leurs combats pour les libertés et pas seulement la liberté ainsi que sur leur quête d’identité. Le Projet Nécromancie est développé et le projet StarDust (Étoile de la Mort) est évoqué… En revanche j’attendais plus de présence de Jedi à part Gunji et sa planète Kzshyyyk, et la « messagère ». Ainsi la série s’insère bien dans la saga. Pour les fans de Star Wars assurément.