Stranger Things
7.6
Stranger Things

Série Netflix (2016)

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Sueurs froides, revival 80s et le grand retour de Winona Ryder : la bonne recette de la série d’horreur de Matt et Ross Duffer sur Netflix.



De bouche en oreille, Stranger Things a conquis les coeurs en mal de sensations fortes malgré une absence presque complète de promotion lors de sa mise en ligne.


Sortie des souvenirs d’enfance des Duffer brothers (c’est ainsi qu’ils se présentent au générique), la série nous immerge en 1983 le temps de huit épisodes haletants. Dans une petite ville de l’Indiana, le jeune loser du collège Will Byers disparaît dans des circonstances mystérieuses, ampoules électriques vacillantes et course dans les bois à l’appui. Trois groupes de personnages vont alors partir à sa recherche : celui des enfants, composé d’un trio de jeunes garçons et d’une étrange fillette au crâne rasé ; celui des ados sous la houlette du frère de Will ; et enfin celui des adultes, emmené par sa mère un poil illuminée et le chief of police/anti-héros local. Dans leur quête pour sauver Willy, ils vont devoir affronter les monstres (humains ou non) d’un monde devenu inquiétant.


Au fil de jouissives frayeurs, Stranger things distille les références cinématographiques aux classiques de l’horreur et de la sci-fi (E.T., Alien…). A ceux qui ont d’ors et déjà décrété que la série ne faisait que honteusement pomper les meilleurs, on répliquera que ces références ne sont pas forcément explicites pour les néophytes du genre ou pour ceux qui n’auraient pas grandi dans la dite décennie.


De manière générale, c’est bien écrit, rythmé (malgré des épisodes un peu inégaux en la matière). Le casting est par ailleurs impeccable, en particulier s’agissant des enfants et de Winona Ryder, épatante dans le rôle de la mère (et en parfait retour de hype). Les personnages en deviennent tous plus attachants les uns que les autres, têtes à claques comprises, avec à la clé une morale de l’histoire somme toute bien américaine et un tantinet agaçante : l’union fait la force.


La série est servie par une esthétique 80s précise et ultra léchée, à la limite de la reconstitution historique, des coupes de cheveux improbables aux fringues maronnasses peu flatteuses, en passant par une bande originale pas vraiment originale mais efficace, invoquant tous les tubes incontournables de l’époque (Les Clash, Toto…).


Le résultat est addictif. Le plus compliqué est encore de résister au binge watching pour savourer chaque épisode.


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Camille_Pierrard
8

Créée

le 20 sept. 2016

Critique lue 222 fois

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