le 26 juil. 2016
Un élève peu doué
Warning, spoil spoil spoil, jusqu’au dernier épisode. à ne lire que si vous n’avez pas vu la série, ou si vous n’en avez rien à foutre (mais alors, pourquoi lire ça ) J’ai un problème avec Stranger...
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Mike, El, Will, Dustin, Lucas, Max et toute la bande sont enfin de retour, Après trois ans d’absence, Stranger Things signe le début de sa fin avec une ambition claire : jouer avec les nerfs des fans jusqu’au bout !
Netflix à d’ailleurs parfaitement pensé sa stratégie;
Seuls quatre épisodes ont été mis en ligne pour le moment, suivis d’une seconde salve fin décembre, avant un épisode final de près de 2h30 prévu le 2 janvier 2026.
Une manière assumée de profiter de l’engouement des fêtes… et ça fonctionne,
puisque les serveurs ont déjà sauté deux fois depuis la mise en ligne de la première partie.
Avec une campagne marketing omniprésente avec « avant-premières » en salles, publicités massives, et raz de marrée de promo sur les réseaux…la plateforme a tout fait pour transformer cette ultime saison en événement mondial.
Alors, ce lancement de saison finale pose-t-il de solides fondations pour le final ou laisse-t-il planer le doute ?
Va-t-on enfin refermer la porte du Monde à l’Envers… ou laisser Vecna mettre le volume à fond comme Eddie sur son toit ?
Après la révélation spectaculaire et les ravages de l’antagoniste ultime : Vecna, il est désormais temps pour le groupe de passer à l’offensive.
Cette première partie marque clairement un retour aux fondamentaux.
Fini les intrigues dispersées entre la Russie et la Californie : l’action se recentre entièrement à Hawkins, redevenue l’épicentre du chaos… mais aussi de la résistance.
Les enjeux sont posés très vite : la mission est simple, vaincre Vecna.
Hopper est de retour, la famille Byers réunie, et Hawkins transformée en gigantesque base militaire cohabitant (plus ou moins bien) avec les habitants.
La ville ressemble désormais à un camp retranché, surveillé, et partiellement intégré au Monde à l’Envers.
Avec quantité de portails qui se sont ouverts, la bande, elle, n’a jamais été aussi organisée.
Le nouveau QG, une station de radio réaménagée par Robin et Steve, cache des passages secrets, des points d’observation et une logistique digne d’un commando.
Hopper, Joyce sont eux aussi en mode entrainements intensifs d’El, tandis que le reste du groupe assure le soutien lors des multiples incursions dans l’Upside Down, devenu un passage obligé aussi bien pour les héros que pour les militaires, qui y ont carrément installé leur propre camp.
Contrairement à la saison 4, cette première partie évacue les personnages secondaires qui n’apportaient pas grand-chose.
Hormis Linda Hamilton qui à rejoint le casting, On revient à l’essence des premières saisons, avec un groupe resserré où chacun retrouve sa place :
Ce retour aux sources s’accompagne aussi d’un focus inattendu : les parents.
Longtemps relégués au second plan, souvent en décalage complet avec les événements, voire dépassés (comme lors de la chasse au Hellfire Club dans la saison 4 ) ils deviennent cette fois bien plus « impliqués ».
Dès les premiers épisodes, le scénario se penche sur leurs réactions face à de nouvelles attaques de Démogorgons, notamment au sein de la famille Wheeler, donnant un angle plus humain et surprenant à cette montée en tension.
Autre élément notable de cette première partie : la réalisation, qui gagne un véritable souffle cinématographique.
Chaque plan est maîtrisé, chaque personnage soigneusement cadré… on a parfois l’impression d’assister à un long-métrage découpé en plusieurs épisodes, tant le budget et la direction artistique se ressentent.
Un atout qui s’explique par les frères Duffer toujours aux commandes du scénario, et qui reprennent également la réalisation de plusieurs épisodes, assurant une cohésion stylistique évidente.
Caméra nerveuse, découpage précis et transitions soignées : on retrouve cette fibre “spielbergienne” qui a toujours fait le charme de la série.
L’arrivée de Frank Darabont ( réalisateur de The Mist et Les Évadés ) se fait également sentir, notamment dans l’épisode 3, où son empreinte se traduit par une tension accrue, un jeu sur le hors-champ et une atmosphère horrifique plus marquée.
Certes, quelques séquences donnent parfois l’impression de remplissage, avec des intrigues amoureuses un peu statiques ou des scènes explicatives légèrement démonstratives, renforcées par la durée conséquente des épisodes (environ 1h15). De même, le retour à Hawkins limite quelque peu l’ampleur géographique explorée dans la saison 4, ce qui pourra laisser certains spectateurs sur un sentiment de redite ou de nostalgie facile.
Pour autant, tout cela est largement compensé par un budget colossal et qui se voit nettement à l’écran avec des effets visuels impeccables sur les créatures, une direction artistique qui rend les années 80 ultra palpable et naturellement toujours cette bande-son qui sublime le tout.
Les showrunners on déja annoncé que cette saison serait la plus sombre, laissant présager par la suite des moments tragiques et des pertes parmi les personnages.
La conclusion de l’épisode 4 révèle d’ailleurs son lot de surprises, avec quelques bouleversements scénaristiques qui relancent fortement l’intrigue et renforcent la tension globale de la saison.
Pour ma part j’ai trouvé ce début de saison assez solide visuellement avec l’émotion toujours au rendez vous, malgré quelques longueurs !
Cette première partie annonce clairement la couleur : une saison ambitieuse et spectaculaire, qui repousse encore les limites de la série tout en nous replongeant avec plaisir dans un univers que l’on est ravi de retrouver.
Reste à espérer que la suite poursuive cette montée en puissance et que les Duffer Brothers offrent une conclusion à la hauteur de cette première partie, évitant le piège de la “saison de trop”.
Créée
hier
Critique lue 8 fois
le 26 juil. 2016
Warning, spoil spoil spoil, jusqu’au dernier épisode. à ne lire que si vous n’avez pas vu la série, ou si vous n’en avez rien à foutre (mais alors, pourquoi lire ça ) J’ai un problème avec Stranger...
le 18 juil. 2016
Et pourtant, elle avait tout pour me plaire, cette série, avec sa gueule d'hommage ambulant au cinéma des années 80, de la typo du titre (typique) à l'ambiance groupe de gamins post...
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