Conclusion : never trust a man with a rattail nor a false blonde
C’est d’un chaos tellement sexy qu’on en mouille nos culottes.
Peinture intéressante du processus artistique, des artistes torturés et de leurs tourmentes;
On se sent dans une secte qui ne dit pas son nom et pourtant on s’y plaît parce que ce sont des artistes et qu’être sain d’esprit n’est pas leur job;
On ne s’étonne donc pas des vices, des manipulations, des limites sans cesses repoussées;
On rationalise l’inacceptable mais on s’en rends compte, c’est là tout le pouvoir de la série, l’industrie musicale est remplie d’une pourriture qui sait justement son état.
La nudité est de mise mais elle ne choquera que les étriqués; l’érotisme est omniprésent mais assumé : on se sent aspirés si ce n’est inspirés par ce tourbillon malsain et pourtant si saisissant
Des tenues dévastatrices, cunty et d’un sex-appeal qui happerait la plus pure des âmes. L’esthétisme de ce film est sombre mais profond, on sent de la recherche;
Sous la parure du bon goût et du talent ça transpire la déviance et la perversion s’en donne à cœur joie pour nous donner un show spectaculaire
Ping-pong permanent des personnages entre servitude et dominance,
c’est très drôle de les voir évoluer face au fait qu’ils pensent tous individuellement être mieux et plus malin que ceux qui les tourent
Lily a un visage saisissant, une palette d’émotions impressionnante et très nuancée, mais surtout un réel talent d’actrice
Il en va de même pour Abel qui mène ici une danse vertigineuse avec notre empathie, nos faiblesses et nos travers, tantôt charismatique tantôt minable, il dévoile ici une performance impressionnante,
J’ai adoré détester son personnage qui puait d’ailleurs même à travers l’écran
J’aime les œuvres qui me laissent désemparée, vide sans elles et m’arrachent à une réalité évidente et bien lustrée; this one did the job with honors.
Je suis bien évidemment dévastée qu’ils aient fait barrage à une seconde saison.
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Créée
le 2 août 2024
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